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Solidarité-Torture

11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 10:03
laprovence.com/
Le numéro contre la solitude peine à se faire connaître
Salon-de-Provence / Publié le vendredi 10 mai 2013 à 16H59

Mis en place en novembre dernier, le dispositif met du temps à se mettre en place

 

La lutte contre la solitude a été déclarée grande cause nationale de l'année 2011. Depuis ce constat alarmant, la ville de Salon a fait son possible pour répondre à ce problème qui touche un grand nombre de personnes. En novembre dernier, la Ville, le Secours catholique, la Croix Rouge, l'Équipe Saint-Vincent de Paul et les centres sociaux lançaient un numéro vert d'écoute pour les personnes touchées par la solitude. Cinq mois après sa mise en service, le dispositif peine à se faire connaître auprès des personnes victimes d'isolement.

À la manière de SOS Amitié, le numéro contre la solitude a pour vocation d'écouter les personnes seules, de les réconforter et de les aiguiller vers les structures de la ville adaptées. "On a souhaité apporter une réponse locale qui n'existait pas jusqu'alors", souligne Michel Prorel, élu délégué au centre communal d'actions sociales (CCAS). Pour ce faire, le CCAS a étudié en détail le réseau local. Chaque bénévole dispose d'une fiche pratique où les numéros des structures y sont inscrits.

 

Un travail de longue haleine

 

"On a reçu 57 appels depuis la mise en place du service. Il faut laisser le temps au temps", commente Michel Prorel. Si à première vue, ce chiffre semble faible, l'équipe, elle, ne s'attendait pas à un tel résultat. "C'est déjà très bien que 57 personnes aient eu le courage de nous appeler", relate Jean-Marie Houin, le président de la société Saint-Vincent de Paul. L'équipe, composée de 11 bénévoles a recensé deux types d'appels. "Il y a d'un côté les gens qui se sentent seuls et qui ont besoin d'écoute et de l'autre ceux qui ont des problèmes et que l'on oriente vers la structure adaptée".

Pour l'heure, les écoutants n'ont jamais reçu deux appels d'une même personne mais ils ont déjà eu affaire à des menaces de suicide.

Être à l'écoute n'est pas chose simple. Les volontaires ont suivi un apprentissage pour ne pas prononcer de paroles déplacées et gérer les situations d'urgences. Le collectif se réunit tous les deux mois pour faire le point et être vigilant sur les appels reçus.

Pour l'heure, une stratégie de communication va être lancée jusqu'au mois de septembre pour faire connaître le dispositif au plus grand nombre. "Au début, on a tâtonné et peu de gens avaient entendu parler du numéro vert. Il y a un vrai travail de communication à développer", confie Anne-Marie Cheinet, directrice du centre social Aagesc (Association pour l'animation et la gestion des équipements sociaux des Canourgues).

Les acteurs du projet souhaitent également l'élargir. Ils sont en train de mettre en place un dispositif d'action avec la prison pour faciliter la réinsertion des anciens détenus.

Nºvert pour lutter contre la solitude 0800 746 572. Appel gratuit depuis un poste fixe.

 


En bref

Temps d'écoute

 

Le numéro vert mis en place pour lutter contre la solitude fonctionne actuellement 5 jours sur 7 de 9h à 12h et de 14h à 17h. Ces horaires sont loin de faire l'unanimité quand on sait que les plus grands moments de solitude atteignent leur pic le soir et le week-end. Face à ce problème d'emploi du temps, la Croix Rouge s'est rétirée du projet. "Les bénévoles attendaient chez eux les appels toute la journée alors que les gens ont tendance a appeler en soirée. On a souhaité privilégier les actions immédiates", confie Michel Roux, vice-président départemental en charge de la communication de la Croix-Rouge. Le CCAS désire élargir ce temps d'écoute.

 

Infos pratiques

 

Rapide et efficace, le fonctionnement du numéro vert est simple. Les personnes qui se sentent seules peuvent composer le : 0 800 746 572, du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h. Le numéro est gratuit depuis un poste fixe. Onze écoutants bénévoles issus du milieu associatif et formés répondent aux questions de l'appelant et le dirigent vers des structures locales adaptées.

A moindre coût, le dispositif ne nécessite pas de local, il revient à moins de 25€ par mois pour la ligne téléphonique. Les écoutant volontaires reçoivent les appels directement sur leur téléphone personnel. Le CCAS recherche des bénévoles, contactez le 04 90 56 88 66.

 

Liens

http://www.laprovence.com/

 

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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 07:20
Social

Avec Diaconia 2013, les chrétiens s'engagent contre l'exclusion

Avec Diaconia 2013, les chrétiens s'engagent contre l'exclusion

Du 9 au 11 mai, 12 000 personnes engagées dans la lutte contre l'exclusion et la pauvreté se rassemblent à Lourdes, dans le cadre du projet Diaconia, lancé par l'Eglise catholique en France. A cette occasion, La Vie a choisi de donner la parole aux sans-voix, qu'ils soient en situation de précarité ou de handicap.

 

Les 12 000 participants prévus au rassemblement Diaconia 2013, qui se tient du 9 au 11 mai à Lourdes, seront-ils les pionniers d’un nouveau modèle social ? Bénévoles dans des associations humanitaires ou caritatives, engagés dans toutes sortes de services à la personne, compagnons d’Emmaüs, militants d’ATD Quart-Monde, visiteurs de prison, auxiliaires de vie, mais aussi handicapés physiques ou mentaux, jeunes en insertion, chômeurs, Roms, familles en difficulté, travailleurs précaires et autres personnes en situation de fragilité, tous ceux qui participent à l’événement sont engagés, chacun à leur manière, dans la lutte contre l’exclusion. Leur idéal ? La fraternité. Leur credo ? Le refus d’en rester à une vision étriquée de la solidarité, où les « pauvres » ne seraient que de simples bénéficiaires d’une aide que d’aucuns ­voudraient bien leur consentir.

Lancée en 2011 pour fédérer les efforts des catholiques dans le domaine du service des autres et de l’attention aux plus pauvres, la démarche Diaconia a un message central : « Les pauvres ont aussi des richesses à partager. » « L’idée sur laquelle se base l’action sociale en France est qu’il faut aider les pauvres et leur donner quelque chose car ils sont démunis. Nous voulons changer cela. Sortir du seul assistanat afin de vivre la charité avec les pauvres et non pour les pauvres, affirme Daniel Maciel, coordinateur ­national, diacre à Lille. La solidarité aujourd’hui ne peut plus être à sens unique. Chacun doit pouvoir donner et recevoir, quel que soit son état, quelle que soit sa situation. La réciprocité est au cœur de notre engagement. » Depuis deux ans, partout en France, les associations chrétiennes ont ouvert des centaines de livres blancs des «­ ­fragilités » (en guise de constat) et des « merveilles » (pour reconnaître le travail accompli), relatant les ­difficultés et les joies vécues.

« Quand ils ne sont pas à la table eucharistique, les pauvres nous manquent-ils vraiment ? », s’interroge pour sa part l’évêque d’Évry, Michel Dubost, qui participe au rassemblement de Lourdes avec plus de 80 de ses confrères (sur les 100 que compte la Conférence épiscopale de France). C’est dire l’importance que ces derniers attachent à cette démarche. Ils ont été encouragés en cela par le pape François qui, dès son élection, le 13 mars, s’est fait l’avocat d’une « Église pauvre pour les pauvres ». Une conviction spirituelle forte, qui a conduit le Vatican à prendre vigoureusement position pour « l’inclusion des pauvres dans les systèmes économiques, sociaux, politiques et culturels, en tant que partenaires », lors d’un groupe de travail le 18 avril dernier à l’Organisation des Nations unies (Onu) sur l’éradication de la pauvreté.

« L’exclusion appauvrit toute la famille humaine, puisque les contributions potentielles des pauvres à notre bien-être collectif sont perdues », déplorait à cette occasion Mgr Francis Chullikatt, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations unies, cité par l’agence de presse Zenit. « Des biens et des services ne sont pas réalisés, des perspectives et des valeurs politiques ne sont pas exploitées, des chansons et des œuvres artistiques ne sont pas créées » si les pauvres et les petits ne peuvent participer à la vie en société. Or « toutes ces personnes ont, en raison de leur appartenance à la famille humaine, le droit de bénéficier de ce patrimoine commun ainsi que le droit et le devoir de participer à l’enrichissement de ce formidable héritage ».

C’est pourquoi, à La Vie, nous donnons dans ce dossier directement la parole aux sans-voix, qu’ils soient en situation de précarité ou de handicap. Leurs récits, vrais, profonds et sans fioritures, sont autant de témoignages d’espoir. Pour construire une société plus juste et plus fraternelle :

 

> Danielle, 69 ans, en précarité à Lille : "Avec les pauvres je suis plus forte"
> Isabelle, 49 ans, membre de l'Arche à Paris : "J'aimer chanter et faire la fête"
> Eric, 50 ans, bénévole au Secours catholique à Avignon: "Il suffit d'un simple sourire"
> Catherine, 61 ans, en fauteuil roulant, près de Périgueux : "Chacun peut servir à quelque chose, à sa manière"

[...]

Pour aller plus loin

> Retrouvez d'autres témoignages dans l'édition papier de La Vie n° 3532 datée du 8 mai, disponible en kiosques ou en version numérique en cliquant ici

> La Vie partenaire de Diaconia 2013 : découvrez notre hors-série "Diaconia 2013, servons la fraternité", disponible en vente sur notre boutique en ligne

> Du 9 au 11 mai, vivez le rassemblement de Diaconia sur le blog de notre journaliste Laurent Grzybowski, présent à Lourdes.

 

 

 

 

 

   

 

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 08:31
Biélorussie

 

En janvier 2011, le gouvernement biélorusse, à travers un comité spécialement créé, a élaboré et approuvé un programme de développement pour les affaires religieuses, les relations nationales et la coopération avec les compatriotes vivant à l’étranger pour la période 2011-2015.

 

Quelques modifications au Code général des impôts ont été approuvées afin de défiscaliser les dons destinés à la construction et à l’entretien des lieux de culte. En juin, un décret gouvernemental sur la coopération entre les établissements d’enseignement et de formation et les associations religieuses a été élaboré et approuvé.

 

Au cours de l’année 2011, des cas de pression administrative se sont produits sur des associations et groupes religieux minoritaires ayant refusé de se soumettre à différentes formes d’enregistrement et de fournir des données personnelles telles que les empreintes digitales. En novembre, Filipp Kirdun, jeune baptiste de l’Église Baptiste « nouvelle vie », a été arrêté et condamné pour refus d’accomplissement des normes précitées. En août, la police a interrompu la célébration dominicale d’une communauté évangélique qui avait lieu dans une maison privée dans la ville de Zhodino, dans la région de Minsk. Le juge a condamné le propriétaire à payer une amende pour avoir hébergé chez lui une « manifestation de masse avec rites religieux, au cours de laquelle des hymnes étaient chantés et on parlait de Dieu ». Dans la ville de Gomel aussi, une célébration dominicale baptiste, qui avait lieu dans un appartement en février, a été interrompue, et du matériel audio et vidéo a été confisqué. Une amende a été infligée au propriétaire pour l’organisation d’une «réunion de prière non autorisée ». Dans la ville de Kostjukovich, dans la région de Moguilev, les forces de police ont ordonné l’évacuation d’un appartement où se tenait une célébration d’une communauté baptiste non enregistrée.

 

En janvier, les militants des mouvements « droit à la foi » et « Stop 193.1 ! » ont lancé un appel à l’abrogation de l’article 193.1 du Code pénal biélorusse, qui punit les membres de groupes religieux non enregistrés d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans. Cette loi est également contestée par la Communauté européenne dans le cadre du respect des droits de l’homme.

 

 

Sources:

Portail chrétien biélorusse : http://churchby.info, red. Natalia Vasilevicha

Site évangélique : http://www.newlife.by 

Revue catholique “Dialog”, red. S. Mudrov

Site Internet http://www.materik.ru

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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 08:33
Le Luxembourg escorte un sans-papiers en jet privé
LUXEMBOURG - Un avion privé sera spécialement affrété ce dimanche pour renvoyer chez lui un jeune Marocain sans papiers. Lors des précédentes tentatives d'expulsion, il avait réussi à s'échapper.
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Les personnes en situation irrégulière sont envoyées au centre de rétention du Findel pendant six mois. Elles sont ensuite soit expulsées et renvoyées à leur pays d'origine, soit remises en liberté. (photo: Editpress)

  •  

«Le jeune homme a appris ce samedi qu'il serait renvoyé chez lui dimanche et qu'on l'escorterait en avion privé pour éviter qu'il ne s'échappe», raconte Nathalie Oberweis de l'Association de soutien aux travailleurs immigrés(ASTI). Effectivement, le jeune Marocain a par le passé déjoué plusieurs tentatives d'expulsion et a réussi à s'échapper alors qu'il était sensé monter à bord d'un avion de ligne à destination de Casablanca.

«Imaginez-voir les fonds déployés rien que pour une seule personne», s'indigne Nathalie Oberweis. «Cela parait quand même un peu fort que le gouvernement consacre quelques dizaines de milliers d'euros au retour forcé d'un sans-papiers. Surtout en temps de crise.»

 

Un cas rare, mais pas unique

 

«Effectivement, il arrive de temps en temps que nous soyons obligé à déployer des moyens complémentaires pour permettre aux personnes en situation irrégulière de rejoindre leur pays natal», explique Nicolas Schmit, ministre de l'Immigration (LSAP) contacté par L'essentiel Online. «Parfois nous n'avons pas d'autre moyen que d'affréter un avion privé. C'est notamment le cas lorsque les personnes refusent de monter dans un avion de ligne ou échappent aux policiers qui les escortent», tente-il de justifier, tout en assurant qu'un tel mode opératoire est relativement rare.

Du côté de l'ASTI, on regrette surtout la manière de procéder, car samedi prochain, la personne en question aurait été autorisée à quitter le centre de rétention. Car le séjour au y est limité à six mois. Si pendant ce temps, toutes les tentatives de retour dans le pays natal ont échoué, les personnes sont remises en liberté et autorisées à circuler librement au Grand-Duché.

 

La politique de rétention pointée du doigt

 

«La pratique de retenir les personnes en situation irrégulière au Findel pendant six moins avant de les remettre en liberté est absolument dénuée de sens», souligne Serge Kollwelter de l'ASTI. «À savoir qu'il ne s'agit pas de personnes qui ont commis un crime mais dont le seul défaut est de ne pas disposer de papiers». Faute d'avoir pu déterminer où les rapatrier, 30% des retenus sont relâchés dans la nature à l'issue de ces six mois. «Certains pays, tels l'Algérie par exemple, refusent que leurs citoyens ne leur soient retournés», détaille Serge Kollwelter.

«La situation du jeune qui sera expulsé dimanche est d'autant plus choquante si on tient compte du fait que le jeune homme a passé deux ans au centre de rétention. Comme il a échappé aux policiers à plusieurs reprises, les compteurs ont été remis à zéro, et le temps de rétention de six mois a été renouvelé», poursuit-il. Selon Nicolas Schmit, la personne en question aurait à plusieurs reprises été signalée à la police, notamment en raison de menaces verbales proférées à l'encontre du Grand-Duc.

 

(Laurence Bervard/ L'essentiel Online

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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 08:04

Jean-Baptiste de Foucauld : « Chacun peut lutter à son niveau contre le chômage et l’exclusion »

La 1ère édition de « Fête du travail, faites des emplois ! » a été organisée ce mercredi 1er mai à Paris.

1/5/13
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 Jean-Baptiste de Foucauld.                                                                                     
Jean-Baptiste de Foucauld.

FRANCOIS GUILLOT / AFP

Jean-Baptiste de Foucauld.

FRANCOIS GUILLOT / AFP

Jean-Baptiste de Foucauld.

Cette table ronde s’est tenue en plein air à l’initiative du Pacte civique, un collectif d’associations et de personnalités créé en 2011.

Fondateur de Solidarités nouvelles contre le chômage et l’un des porte-parole du Pacte civique, Jean-Baptiste de Foucauld explique le sens de cette manifestation

 

 

Pourquoi avoir organisé cette manifestation ?

 

Jean-Baptiste de Foucauld :Le Pacte civique cherche à concrétiser son action d’une manière claire, précise et un peu symbolique. Comme il y a parmi nous beaucoup d’associations pour qui la question de l’emploi et de l’exclusion est l’objet principal de leur engagement, nous nous sommes dit qu’il fallait enrichir la symbolique du 1er  mai en ajoutant à la dimension protestataire et revendicative de cette journée une dimension moins présente : celle de l’initiative solidaire et de la coopération entre acteurs pour l’emploi.

Quel message voulez-vous faire passer ?

 

J-B. de F. : Il est important de montrer que tous les citoyens peuvent changer de regard, de méthode et d’échelle et se mettre en capacité d’agir concrètement pour lutter contre l’exclusion et aider les personnes. C’est un message symbolique et collectif, mais aussi un message qui s’adresse à chacun d’entre nous pour que le corps social se réapproprie cette question du chômage et de l’exclusion. On ne dit pas que l’on est capable de tout régler, mais on dit que chacun peut faire quelque chose.

Y aura-t-il une suite ?

 

J-B. de F. : Oui, le but était de lancer un processus et de renouveler cette édition d’année en année, à Paris mais aussi en région. Nous avons créé un site Internet durable, fetedutravail.fr. Tout cela doit concourir au changement culturel dont nous avons besoin pour reconstruire une société de qualité. L’une des priorités que nous nous sommes données, et il s’agit d’un engagement fort, est de faire de l’emploi de qualité, pour tous, à temps choisi, une priorité nationale partagée.

Quelle place pour les organisations syndicales dans cette démarche ?

 

J-B. de F. : Le Pacte civique s’adresse également aux organisations syndicales. Si la CFDT n’y a pas adhéré en tant que telle, la CFTC l’a fait et nous sommes en contact avec la CGT. Nous avons écrit aux autres. Pour l’opération « Fête du travail, faites des emplois ! », nous avons contacté les organisations syndicales dès le départ. 

La CFDT s’est tout de suite intéressée à la démarche et est entrée au comité de pilotage. Avec la CGT, cela a été plus long, mais elle a finalement décidé de nous rejoindre et nous en sommes très heureux. Cela veut dire que sur ces questions d’insertion, d’exclusion et de cohésion sociale, malgré les divergences existant au niveau national et le fait qu’il n’y ait pas eu de défilé unitaire cette année, il y a un vrai souci des organisations syndicales de travailler ensemble. 

Le but est de reconstituer l’unité du monde du travail brisée par le chômage, de réduire ce chômage et d’essayer de faire prendre conscience aux citoyens que cette unité brisée est aussi une brèche dans la citoyenneté.

 

Recueilli par PASCAL CHARRIER

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 10:18

Bicentenaire de la naissance de Frédéric Ozanam - homélie du Cardinal André Vingt-Trois

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Dans le cadre du Bicentenaire de la naissance de Frédéric Ozanam, une messe solennelle était célébrée dimanche 21 avril 2013 à la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Vous trouverez ci-dessous l'homélie du Cardinal André Vingt-Trois qui a présidé cette Eucharistie.

Dimanche 21 avril 2013 - Notre-Dame de Paris


Jésus est le bon pasteur. Sa mission pastorale ne se limite pas aux premiers disciples ni à Israël, elle est universelle. L’évangélisation se poursuit par la lutte contre l’ignorance et la misère, c’est l’œuvre à laquelle s’est attaché le bienheureux Frédéric Ozanam notamment à travers la Société de Saint-Vincent-de-Paul.


Frères et Sœurs,


Ce dimanche, la liturgie propose à notre méditation la figure du bon pasteur telle que Jésus se présente aux juifs. En quelques phrases l’évangile de saint Jean nous donne des éléments importants de réflexion : le bon pasteur donne la vie éternelle à ceux qui écoutent sa voix et qui le suivent (c’est à dire qui mettent en pratique la parole du Christ) et ce don de la vie est l’accomplissement de la mission de Jésus agissant au nom du Père : « Le Père et moi nous sommes un » (Jn 10, 30), nous dit-il. Le pasteur est celui qui connaît ses brebis et qui en prend soin jusqu’à donner sa vie pour elles.


Cette promesse du Christ adressée à ceux qui le suivent s’accomplit d’abord pour ses disciples qui se sont mis à sa suite. Mais ce discours s’adresse aussi explicitement aux Juifs, c’est à dire au Peuple élu auquel Dieu a promis d’envoyer un pasteur selon son cœur. Jésus est vraiment le berger d’Israël pour le conduire aux pâturages de la vie. Par sa mort et sa résurrection l’alliance de vie accomplit la vocation universelle d’Israël et s’ouvre à la multitude, comme le rappelle la formulation eucharistique de la Cène : « mon Sang versé pour vous et pour la multitude. »


Le lien qui unit le pasteur aux brebis n’est pas un lien qui exclut les autres brebis qui ne sont pas (faut-il dire encore ?) de cette bergerie. La mission pastorale du Christ ne se limite ni au groupe des premiers disciples qui l’entoure, ni à Israël qui en est le premier bénéficiaire. Elle s’étend à la multitude innombrable de ceux qui veulent bien écouter sa voix et le suivre : « une foule immense que nul ne pouvait dénombrer de toutes nations, races, peuples et langues. » (Ap 7, 9), comme nous le dit la vision de l’Apocalypse. C’est ainsi que Paul interprète la fureur des Juifs d’Antioche, comme un signe du commandement du Seigneur : « J’ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. » (Ac 13, 47)


Quand la mission pastorale du Christ nous est présentée dans cette dimension universelle, nous pressentons combien nous sommes loin d’avoir encore parcouru le chemin nécessaire à son accomplissement. Nous pouvons même mesurer que l’annonce de la Bonne Nouvelle, qui est la voix du pasteur, est une œuvre à reprendre sans cesse, à chaque génération. La nouvelle évangélisation n’est-elle pas la transcription pratique de cette mission dans le temps qui est le nôtre ? Il arrive souvent que des chrétiens imaginent ou rêvent une chrétienté florissante que nous aurions perdue. Je vous rappelle qu’au sortir de la révolution française, notre Église en France était complètement démunie à vues humaines. N’était-ce pas déjà le cadre d’une nouvelle évangélisation ? La dispersion des prêtres et des consacrés, l’ignorance de beaucoup des vérités élémentaires de la foi, la sécularisation complète des mœurs et de la culture, etc.


Dans un XIXe siècle marqué par la misère spirituelle des croyants et l’indifférence ou l’hostilité des gens cultivés (on pourrait dire des sortes de voltairiens éclairés !), le miracle de la renaissance de notre Église en France a reposé sur des prêtres obscurs comme le curé d’Ars ou le P. Chevrier à Lyon, sur des religieuses données tout entière au service des pauvres, comme la bienheureuse Rosalie Rendu à Paris, dans le quartier de la Mouffetard, des laïcs motivés et encouragés par des projets d’évangélisation comme Frédéric Ozanam. Quelles qu’aient été les circonstances différentes et les charismes particuliers, cette génération de chrétiens que l’on pourrait nommer la « génération des missionnaires de l’intérieur » s’est impliquée selon deux axes indissociables : l’annonce de la vérité et le service des pauvres. Ils luttaient ainsi contre les deux fléaux dont souffraient les pauvres des campagnes comme le nouveau prolétariat des cités : l’ignorance et la misère.


Jeune diplômé, Frédéric Ozanam assume son rang et ses responsabilités mais il n’hésite pas à quitter la sécurité professionnelle pour se lancer dans une carrière de chercheur. Devenu professeur à la Sorbonne, il oriente sa recherche historique de façon à lui permettre en même temps une œuvre apologétique : montrer que le christianisme a été une cause de progrès dans le développement des sociétés. Il ne pratique pas sa spécialité dans une sorte de schizophrénie mentale se voyant chercheur et enseignant « bien que croyant », mais au contraire s’adonnant à la recherche et à l’enseignement « parce que croyant. »


Il participe du grand mouvement pédagogique qui se constituait autour d’un certain nombre d’intellectuels et universitaires chrétiens et dont la fondation des Conférences de Carême de Notre-Dame a été un signal historique. Devant les religions ésotériques qui s’étaient substituées au christianisme comme devant les premières illusions d’un salut du à la science plutôt qu’à Dieu, ils n’ont pas baissé les bras. Ils ont voulu reconstruire une intelligibilité de la foi qui résiste aux attaques proprement intellectuelles et devenir des témoins intrépides de la vérité.


Mais les controverses et les Conférences Littéraires autour d’Emmanuel Bailly vont orienter sa vie autrement. Formé dès son enfance au service des pauvres, il va être provoqué par un contradicteur. Nous connaissons tous cette apostrophe : « Votre christianisme est mort… Où sont les œuvres qui démontrent votre foi, et qui peuvent nous la faire respecter et admettre ? » Il prend ces questions comme un appel de Dieu et, très vite, avec son petit groupe d’amis il se lance dans la visite des pauvres sous le patronage de saint Vincent de Paul. Frédéric a vingt ans. Il est à la moitié de sa vie mais il ne le sait pas encore. Peu à peu la Conférence va trouver ses règles de fonctionnement et surtout ses impératifs spirituels.


Après ce bref aperçu de la nouvelle évangélisation au XIXe siècle, revenons à notre présent. Par bien des aspects, notre société partage et prolonge la déchristianisation de la France du XIXe siècle. Comme elle, elle juxtapose de grandes réussites économiques et techniques avec des poches de misère de plus en plus criantes. Comme elle, elle développe une ignorance profonde du christianisme et de son apport spécifique à la recherche du bien commun. Aujourd’hui comme hier, nous sommes appelés à un nouvel effort d’évangélisation dont les deux piliers ne peuvent être autres que l’annonce de la vérité et le service des pauvres. Aujourd’hui comme hier, ceux qui ont le plus reçu en fait de culture, de compétence professionnelle et d’équilibre personnel sont appelés à entrer résolument dans une démarche de partage. Encore aujourd’hui, il nous faut partager les richesses que nous avons reçues, il nous faut annoncer le Christ, seule espérance du monde, il nous faut nous mettre au service personnel des pauvres, non seulement par le don de notre superflu mais surtout par le don de nous-mêmes dans une relation fraternelle avec les plus humbles. Nous le savons, la situation de notre société n’est plus celle du XIXe siècle. Les moyens publics de protection sociale et de traitement de la misère ont beaucoup progressé, ils prennent en charge bien des situations qui étaient abandonnées il y a 150 ans. Mais malgré cet effort collectif pour la prise en charge des difficultés de l’existence de bon nombre d’entre nous, nous le savons, notre société comme toujours génère à sa marge des personnes qui n’ont pas accès à cette protection commune, parce qu’ils n’y ont pas droit, ou parce qu’ils ne savent pas la demander, ou parce qu’ils ne pensent pas qu’ils peuvent y recourir. Mais en tout cas, ils restent sur les trottoirs de nos villes comme le signe que malgré notre prospérité, la misère n’est pas éradiquée. Plus encore, malgré le succès remarquable de l’enseignement universel qui s’est répandu à partir du XIXe siècle, nous constatons à l’orée du XXIe siècle que le nombre des illettrés, analphabètes ou personnes maîtrisant difficilement la lecture ne cesse de croître. La culture peut se développer, peut-elle se développer pour tous ? Que nos saints devanciers : Vincent de Paul, Louise de Marillac, Rosalie Rendu et Frédéric Ozanam nous servent de modèles et intercèdent pour nous.

 

 Amen

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 08:12

OBSEQUES DE FRANCIS STREICHER /

PAROISSE ST. FRANCOIS D’ASSISE CE 27 AVRIL 2013.

 

 Au nom de la grande famille des bénévoles, des accueillis et des salariés d’ESPOIR, je tiens à rendre un chaleureux hommage à notre défunt ami FRANCIS STREICHER qui vient de nous quitter sans crier gare, avec élégance et discrétion, comme il a vécu tout au long de sa vie.

Francis est devenu très tôt, un compagnon d’ESPOIR.

Il a été un acteur majeur de l’épopée du wagon transformé en abri de nuit en 1979. Cette structure rudimentaire a permis à plusieurs centaines, voire à des milliers, de personnes livrées à la rue, de se mettre au sec et au chaud pour les rudes nuits d’hiver.

Des bénévoles en grand nombre, notamment Francis, ont assuré l’accueil et la veille de nuit. En renfort de quelques salariés qui auraient été vite débordés sans les bénévoles, hommes et femmes. Leur rôle a été déterminant dans la qualité de la présence aux autres. Tous et toutes ont mis tout leur cœur pour animer la faible flamme de la vie qui vacillait dans l’esprit de la plupart des personnes en détresse. Francis a été de celles et de ceux qui connaissaient parfaitement les fragilités humaines pour les avoir côtoyées professionnellement, mais aussi de par sa très grande sensibilité personnelle. Il a su trouver les mots, les gestes, le sourire nécessaires pour apaiser des souffrances et pour redonner envie à tel ou tel de se relancer dans la vie.

Il est devenu, logiquement, membre de notre conseil d’administration. Ses conseils ont été appréciés, marqués toujours du sceau de la sagesse et d’une profonde humanité envers les êtres que notre société n’a pas trop envie de voir et encore moins de rencontrer avec respect et compassion. Il a été un parfait ambassadeur de notre charte qui stipule que « tout être est digne d’être aimé et capable d’aimer » et que la conquête la plus indispensable de notre humanité est « de faire naître l’amour à la place du jugement « .

Plus récemment il s’est enthousiasmé avec nous pour le projet de création, à Colmar, d’un réseau des associations de solidarité, pour les repas solidaires et en tout dernier lieu pour l’ouverture d’une maison des solidarités. Il y était aussi le représentant de la conférence Saint Vincent de Paul des quartiers Ouest.

Le souci de la solidarité était probablement le moteur essentiel de sa vie. Il a compris depuis longtemps que vivre n’a de sens que dans la relation avec les autres. Les autres, sans exclusive. Partager les richesses que l’on a avec des amis qui nous offrent les leurs, c’est le summum du bonheur que la vie peut nous donner. Francis était dans cette voie. Il a été un être rayonnant. Il le sera encore et toujours partout où son nom sera prononcé. Il est aujourd’hui sur toutes les lèvres. Il le restera longtemps, dans la reconnaissance pour son parcours exceptionnel et offert à la vie dans l’amour.

 

Bernard Rodenstein

 

L’amour, a dit Martin Luther KING, c’est l’association d’une tête lucide avec un cœur chaud. Francis a été dans cette voie dans l’interview qu’il a donné dans le dernier numéro de la Revue ESPOIR ( 1er trimestre 2013)

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 08:12
 
                                                                                                                                                        Centre de rétention (CRA) de Geispolsheim                      Photo DNA. Cédric JOUBERT
 
  
  
57ème CERCLE DE SILENCE de COLMAR
 
mardi 30 avril, de 18h à 19h, place d'Unterlinden
 
APPEL à participer à tous ceux qui veulent respecter la dignité humaine
des étrangers sans papiers et protester contre la criminalisation des étrangers démunis de titre de séjour.
 
 
C’est malheureusement notre 57ème cercle de silence à Colmar et, hélas, le regard porté sur l’étranger ne change pas, faute d’une parole gouvernementale forte.
On ne mesure pas la violence de la rétention, qui n'a pas cessé, et qui est au cœur de la raison d'être des cercles de silence.
Le centre de "rétention" et non de "détention" d'Alsace a cependant un aspect carcéral prégnant (voir la photo ci-dessus). 
 
La Cimade, dans un communiqué de presse du 9 avril 2013, constate, parmi les 60 000 personnes enfermées chaque année en rétention, nombre d’automutilations, de grèves de la faim, voire de suicides.
« Se pendre avec un drap ou se mutiler avec un morceau de métal sont des actes extrêmes engendrés par la violence du système. Et les solutions ne résident pas dans une surveillance accrue des prisonniers.
Toute personne enfermée endure des souffrances psychologiques aggravées par la perspective d’une expulsion. Pourtant, la politique d’immigration continue de reposer pour une large part sur ce dispositif très coercitif où les juges interviennent de moins en moins fréquemment pour garantir un minimum de droits.
Le gouvernement n’a ni annoncé ni mis en place de véritable changement de cap alors qu’une vraie rupture est aujourd’hui nécessaire et urgente. La Cimade réaffirme que l’enfermement des personnes migrantes, pour le seul fait d’être sans papiers, doit devenir l’exception. Il en va du respect de leur dignité, de leur humanité, et de la nôtre. »
 
Dans l'attente d'un changement en profondeur, les cercles de silence sont maintenus !
 Ils gardent  toute leur raison d'être.
  Venez nombreux à cette manifestation.
         Venez nous rejoindre, même quelques instants entre 18h et 19h.
         Relayez l'appel à participer dans vos réseaux et auprès de vos amis.
 
 
Bien cordialement,
pour le collectif du cercle de silence
Anita Caillou
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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 08:00

L’Ofpra lance un plan d’action pour réduire l’attente des demandeurs d’asile

L’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) veut gagner en efficacité et souhaite porter une attention particulière aux femmes.
                   
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Une demandeuse d’asile angolaise et son fils, dans leur logement d’urgence fournit par une associ...
Une demandeuse d’asile angolaise et son fils, dans leur logement d’urgence fournit par une associ...

(Richard DAMORET/REA)

Une demandeuse d’asile angolaise et son fils, dans leur logement d’urgence fournit par une association.

(Richard DAMORET/REA)

Une demandeuse d’asile angolaise et son fils, dans leur logement d’urgence fournit par une association.

 

Avec cet article

 

Ramener à six mois le délai de traitement des demandes d’asile qui s’étire aujourd’hui au-delà de un an. Cet engagement de François Hollande oblige l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), qui statue en première instance sur le sort des requérants avant la Cour nationale du droit d’asile (CNDA), à revoir son fonctionnement. L’établissement public est en effet aujourd’hui embolisé par un stock incompressible de 14 000 dossiers en attente. 

Un plan d’action doit être lancé dès juin, avec l’objectif de ramener à trois mois en moyenne le temps de réponse de l’établissement public d’ici à 2015, date à partir de laquelle les délais devraient se rallonger un peu en raison de la transposition d’une directive européenne introduisant l’intervention des avocats à l’office.

 polyvalence et recrutement 

 « Il y a un phénomène de goulet d’étranglement dans certaines divisions. Il s’agira donc de mettre en place une plus grande mutualisation ainsi qu’une plus grande polyvalence des services », explique Pascal Brice, directeur général entré en fonction en décembre 2012, qui met également en avant le recrutement de dix officiers de protection supplémentaires en 2013. Tenant à se distinguer des politiques engagées par la majorité précédente, il insiste également sur sa volonté d’instaurer un traitement de l’asile « détaché de la gestion des flux migratoires ». 

À l’avenir, les agents seront donc plus généralistes, avec un plus grand nombre de pays à traiter. En cas de doute, ils pourront s’appuyer dans leurs décisions sur des référents experts. Pour accélérer le mouvement, certains dossiers seront en outre regroupés par thèmes. 

Les femmes représentent 37 % des demandes d’asile

Les femmes, qui représentent aujourd’hui 37 % des demandes, bénéficieront d’une attention particulière. Les questions de la traite, qui concerne à la fois les Chinoises, les Nigériennes, ou encore les Albanaises, et de l’excision, qui sévit encore en Afrique de l’Ouest, seront traitées ensemble. Même chose concernant les parcours de personnes dites « vulnérables » (victimes de viols, mineurs isolés étrangers) et ceux des homosexuels réprimés.

Autre piste d’amélioration : harmoniser les décisions de l’Ofpra et de la CNDA. « Nous tirerons beaucoup plus de conclusions des décisions de la Cour », promet Pascal Brice. En effet, l’asile est la seule procédure administrative pour laquelle le requérant obtient davantage gain de cause en deuxième instance (25 %) qu’en première (9 %).

61 000 dossiers

Selon le rapport annuel 2012 rendu public aujourd’hui, 61 000 demandes ont été déposées auprès de l’Ofpra l’an dernier, soit 7 % de plus qu’en 2011. Parmi ces requêtes, 10 000 ont finalement abouti à une décision positive. Le premier pays de provenance l’an dernier était de loin la République démocratique du Congo (4 010 requêtes), devant la Russie (2 873), le Sri Lanka (2 436), le Kosovo (2 084) et la Chine (2 035).

Au Mali et en Syrie, deux pays en proie aux conflits, les demandes sont restées limitées, avec 600 demandes en 2012. Mais ces dernières ont fortement augmenté en ce début d’année, avec respectivement 300 et 200 premiers appels à la France au premier trimestre 2013. L’Ofpra souhaite renforcer sa capacité d’écoute. L’établissement vient de lancer un appel d’offres aux associations pour former ses agents à mieux accueillir des récits de souffrance et de torture.

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Un nouveau contrat pour les primo-arrivants

 

Le ministre de l’intérieur Manuel Valls a annoncé mercredi 24 avril une « réforme d’ampleur » du contrat d’accueil et d’intégration (CAI) signé par les étrangers venus s’installer légalement en France. « Pour 75 % de ses signataires, [ce contrat] se limite à quelques heures de formation sur le Vivre en France et à un bilan de compétences.

Ce n’est pas à la hauteur », a-t-il regretté devant les sénateurs à l’occasion d’un débat sans vote sur l’immigration professionnelle et étudiante. Généralisé en 2007, le CAI pose les obligations du migrant (respect des valeurs de la République, apprentissage du français...). Si le migrant ne s’y plie pas, le titre de séjour peut ne pas être renouvelé.

 

JEAN-BAPTISTE FRANÇOIS

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 10:17
Fourneau Economique : Quand la solidarité acquiert ses lettres de noblesse à Nice

Le Fourneau Economique, présidé par Gérard Forcheri et dirigé par Sœur Anne-Marie, a été créé en 1906 par un membre de la société St Vincent de Paul afin de « Fournir, sans aucune discrimination, gratuitement ou moyennant une participation très modique, des repas aux personnes sans ressources ou ne disposant que de ressources très faibles ».

 

 

Un siècle plus tard, c’est toujours avec le même dévouement et le même don de soi que les 34 bénévoles du Fourneau Economique offrent repas, écoute et réconfort aux exclus de l’abondance.

Ainsi, ce sont près de 20 000 repas (préparés sur place par les bénévoles) qui sont servis chaque année, soit en moyenne 120 repas sur 170 jours ouvrés, avec des périodes pouvant aller jusqu’ à 200 repas au moment des fêtes de Noël.

En plus de ces repas, l’association propose une écoute et des conseils administratifs autour d’un goûter trois après-midi par semaine : des activités variées sont également proposées comme cours d’informatique, de dessin de chant, de couture …… 70 personnes par jour profitent des ces ateliers.

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