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  • : Société Saint Vincent de Paul St. Léon Colmar
  • : C'est notre enracinement dans l'Evangile,autrement dit, une spiritualité active au services des pauvres
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Solidarité-Torture

11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 17:30


La question taraude des hommes et des femmes de tous âges.
Combien de temps sur le chemin de la maladie et de la guérison ?
Combien de temps sur le chemin du chômage ?
Combien de temps avant ce pardon impossible et tant espéré ?
Combien de temps avant de trouver l’âme sœur ?
Combien de temps avant d’être reconduit à la frontière ?
Combien de temps avant la main tendue ?
Combien de temps avant cette naissance ?

Si l’attente peut être belle, elle peut aussi devenir insoutenable, terrifiante.
Terrible expérience que celle de l’attente inévitablement
accompagnée de cette dose insupportable d’impatience.
A quand le lever du jour ?
Ami, peux-tu me dire où en est la nuit ?
Quelques heures ?
Quelques jours ?

Regarde, une étoile se lève dans la nuit des hommes.
Trace de lumière dans ta vie et pour tes pas.
Étoile de la promesse qui s’accomplit.
Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière.
L’attente touche à sa fin.
Encore un peu de temps,
rien qu’un peu de temps.
Dieu se fait un petit enfant.
Il vient combler toute attente.

Benoît Gschwind

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 07:17


Ce sont des temps de source !

Ne permettent-ils pas de n’avoir d’autre occupation que de retourner à la source de l’amour, de la tendresse, de la prière, de l’allégresse, de la patience, de la beauté contemplée, de la foi nourrie d’Évangile, de l’écoute, de la rencontre ?

Les temps libres sont des temps d’apprentissage puisque chacun apprend, après tant de temps occupé et surchargé, à mettre en pratique des attitudes sans lesquelles l’existence n’est qu’un chaos, un chemin désordonné errant sans raison dans les fouillis inextricables des futilités.

C’est pourquoi les temps libres, les temps de loisirs, les temps de vacances, les temps de congé sont précieux plus que toutes les rentabilités et à préserver envers et contre tout ! Ils nous libèrent des contraintes habituelles et laissent apparaître ce qui demeurait caché sous la couche épaisse des soucis et du stress.

Les temps libres nous donnent l’occasion de veiller à cela seul qui mérite d’être recherché, cela seul qui donne du sens à la vie, cela seul qui est l’unique trésor et qui mérite que nous vendions notre champ et que nous donnions la vigilance et la force de notre corps et de notre esprit.

Les temps libres ne sont pas des temps accessoires ou futiles. Ce sont des temps où la vie est rééduquée, remise en état, dégagée de ses lézardes, remise dans la bonne direction, régénérée.

Charles Singer.
Chemins pour les temps libres

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 09:56




Il y a des enfants qui ne seront jamais des enfants.
Des enfants misères, des enfants couleurs,
Des enfants qui parlent de justice et qui n’ont pas dix ans, le poing fermé, la fleur aux dents.

Il y a des enfants qui ne seront jamais des enfants.
Des enfants qui n’ont rien vu au-delà du coin de leur rue mais qui en savent déjà trop long ;
Ils ont regardé le monde dans ses poubelles
Et ils ont décidé qu’il n’y avait pas d’autre solution
Que d’utiliser le système et ses idées télévision,
Des idées à mordre comme les autres dans la consommation
Et d’exploiter comme l’exploitant et de devenir très vite grands, grands et méchants.

Il y a des enfants qui ne seront jamais des enfants.
Des enfants qui n’ont plus d’espoir, des enfants idées-noires,
La peau peinte dans la même teinte qui voudraient bien la rosir,
Pour peut-être s’en sortir.

Il y a des enfants de la guerre, des enfants-fusils, des enfants-bâtons, des enfants mains-nues.
A tous les jeux de société, ils seront toujours les voleurs courant à la recherche d’un morceau de leur cœur.

Il y a des enfants qui ne seront jamais des enfants.
Des enfants maigres, qui feront le travail des hommes, qui feront les saloperies des hommes, au-dessus de leur force, au dessus de leur raison.

Il y a des enfants qui ne seront jamais des enfants.
Des enfants qui vivent en camp, des enfants qui vivent en cage, des enfants torturés.
Il y a des enfants qui n’ont que la peau sur les os, la peau et les os.
Et par dessus leur petit squelette de vieillard, des yeux qui mangent leur visage et nous regardent dans nos journaux.

Extraits de papier d’identité – Albert BUDO, ed CEF-Liège

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6 juillet 2014 7 06 /07 /juillet /2014 08:20



N’apporte pas tes haines et tes rancunes,
Tes égarements et tes remords,
Car tu dois porter la JOIE.

N’apporte pas tes peines et tes misères,
Tes déceptions, tes échecs,
Car tu dois porter le fardeau de ton frère.

N’apporte pas ta source tarie,
Tes jours cuisants de soleil
Et ton front couvert de sueur,
Car tu dois étancher la SOIF.

N’apporte pas tes chaînes et ton boulet,
Ton geôlier et ta prison,
Car tu dois chanter la LIBERTÉ.

N’apporte pas tes fausses promesses,
Tes mots vides de sens et ton cœur sans pitié,
Car tu dois répandre l’AMOUR.

N’apporte pas tes heures de doutes,
Tes nuits sans lendemain et ta colombe blessée,
Car tu dois redonner l’ESPOIR.

N’apporte pas ta vie sans issue,
Car tes frères cherchent la ROUTE.

Gilbert BECAUD

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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 08:31



" Il est urgent d’éradiquer ce principe de compétition qui place l’enfant, dès sa scolarité, dans une rivalité terrible avec les autres et lui laisse croire que s’il n’est pas le meilleur, il va rater sa vie. Beaucoup répondent à cette insécurité par une accumulation stupide de richesses, ou par le déploiement d’une violence qui vise à dominer l’autre, que l’on croit devoir surpasser.

Aujourd’hui, on est tout fier lorsqu’un enfant de 5 ans sait manipuler la souris de l’ordinateur et compter parfaitement. Très bien. Mais trop d’enfants accèdent à l’abstraction aux dépens de leur intériorité, et se retrouvent décalés par rapport à la découverte de leur vraie vocation.

Dans notre jeune âge, nous appréhendons la réalité avec nos sens, pas avec des concepts abstraits. Prendre connaissance de soi, c’est d’abord prendre connaissance de son corps, de sa façon d’écouter, de se nourrir, de regarder, c’est ainsi que l’on accède à ses émotions et à ses désirs. Quel dommage que l’intellect prime à ce point sur le travail manuel. Nos mains sont des outils magnifiques, capables de construire une maison, de jouer une sonate, de donner de la tendresse.

Offrons à nos enfants ce printemps où l’on goûte le monde, où l’on consulte son âme pour pouvoir définir, petit à petit, ce à quoi l’on veut consacrer sa vie. Offrons-leur l’épreuve de la nature, du travail de la terre, des saisons. L’intelligence humaine n’a pas de meilleure école que celle de l’intelligence universelle qui la précède et se manifeste dans la moindre petite plante, dans la diversité, la complexité, la continuité du vivant."

Pierre Rabhi

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 10:12



On la retrouve partout, dans le monde politique, religieux, dans celui du travail et même dans la famille.

Tous les moyens sont bons pour écraser, et toutes les choses bonnes, comme la connaissance, la beauté, la générosité, le dévouement, peuvent devenir le moyen de prendre le pouvoir.

Et la soif de savoir ! C'est ambigu, l'excellence de la science et de la technique. Cela fait progresser l'humanité, mais est-ce pour le bien de tous ?

Gagner toujours plus d'argent, consommer plus, posséder plus. C'est pareil.

Quelles profondes angoisses là derrière !

Il y a tant de gens qui se meurent de solitude !

Sœur Emmanuelle

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 07:57

Et maintenant, vous demandez en votre amour,
comment distinguerons -nous
ce qui est bon dans le plaisir et ce qui ne l'est pas ?"
Allez à vos champs et à vos jardins
et vous apprendrez
que c'est le plaisir de l'abeille
de butiner le miel de la fleur,
Mais c'est aussi le plaisir de la fleur
de céder son miel à l'abeille.
Car pour l'abeille,
une fleur est une source de vie,
Et pour la fleur,
une abeille est une messagère d'amour,
Et pour les deux, abeille et fleurs,
donner et recevoir le plaisir
sont un besoin et une extase.

Khalil Gibran
« Le Prophète »



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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 10:56

DOUCE SOLITUDE
Seul dans mes appartements
J’accueille ces quelques moments
Où le temps semble s’arrêter
Pour ouvrir les portes de ma liberté.

Je regarde par la fenêtre
Comme si j’attendais quelqu’un
En réalisant que je ne voudrais surtout pas
Qu’on m’enlève ce temps à moi.

À mes sources, je veux retourner
J’ai la tête pleine d’idées
J’expire, me détends et prends conscience
Que ma vie est remplie de belles expériences.

Chacune d’elles est comme une visite
Sur la facette de l’âme qui m’habite
Je ne vois plus les jours comme des défis
Mais des occasions pour moi d’apprécier la vie.

Parfois je panique
Incapable d’accueillir cette solitude qui me pique
J’ai soudain cette envie d’être avec quelqu’un
Malgré cela je décide de rester un.

J’apprends à m’apprivoiser en ces temps esseulés
Pour mieux apparaître lorsque je renaîtrai
Du silence que la vie m’a confié
Pour écouter cette voix intérieure que j’avais oubliée.

Anonyme

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14 juin 2014 6 14 /06 /juin /2014 09:18

L’appel de ton Amour vient de loin

Dès le premier matin de la création,

dès l’aurore de l’éclatement de la vie,

dès l’aube de la longue histoire de l’homme en gestation,

ton Amour, Seigneur, est un appel gratuit.

L’appel de ton Amour vient de loin, de très loin.

Il a traversé la chair, le sang et le cœur,

et l’itinérance d’un peuple pèlerin,

poussé par ton Esprit, infatigable marcheur.

L’appel de ton Amour vient de loin, de très loin.

Il a traversé les rêves de mon enfance,

les sentiers imprévus, les croisée des chemins

de mon aventureuse adolescence.

Il a traversé les carrefours de ma vie,

mes tristes désillusions et mes lâchetés,

mes idoles d’argile, mes peurs, mes conflits

et les lents tâtonnements de ma liberté.

L’appel de ton Amour vient de loin, de très loin.

Il a traversé tant de témoins rencontrés,

tant de visages amis, proches et lointains,

Jean et Philippe, Nathanaël et André.

L’appel de ton Amour vient de loin, de très loin.

Jean-Baptiste fixa les yeux sur Jésus-Christ

qui passait sur les vertes rives du Jourdain

et dit aux disciples qui l’écoutaient : “C’est Lui !”

L’appel de ton Amour vient de loin, de très loin.

Jésus regardé Simon et dit : “Voici Pierre !” ;

ton appel, depuis ce jour, a pris visage humain

pour venir à la rencontre de notre terre.

Ton Amour, ton Appel s’est incarné,

pour nous demander en notre langage d’homme :

“Que cherchez-vous ?”

et que chacun puisse répondre :

“Seigneur où demeures-tu ?”

et entendre au plus profond de son être,

séduit et émerveillé : “Venez et voyez !”

Michel Hubaut, ofm

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 10:49


L’idée qu’on se fait du bonheur est une chose,
Le vivre en est une autre.
Pourquoi chercher si loin
Lorsqu’il peut-être tout près
Dans la fraîcheur inattendue,
Belle, mais fragile et passagère.

C’est un art de le trouver,
De savoir l’accueillir
Quand il se présente, joyeux.

Le bonheur est blotti au fond de toi.
Sors chaque jour une perle de cet écrin,
Il y en a plus que tu ne penses
En ce moment qui fuit,
Et sache reconnaître que tu es heureux.

Le bonheur est comme une fleur.
Contemple-la quand tu chemines,
Elle ne dure pas longtemps
Sa vie est courte.
Cueille la joie sur la corolle épanouie
Quand elle est devant tes yeux.

Le bonheur est furtif.
A toi de le retenir.
C’est une coccinelle sur une feuille,
Un papillon, un regard d’enfant,
Une rencontre, une source toujours renouvelée.

Sache dire merci
Quand le bonheur est là.
Il vient d’en haut,
Il te laissera son empreinte,
Sa lumière t’éclairera.
Cette espérance des passionnés de la vie,
Étoile qui demeure
Et ne s’éteint point,
Sera ta raison d’être et d’aimer

Hélène Ellenberge

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