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  • : Société Saint Vincent de Paul St. Léon Colmar
  • : C'est notre enracinement dans l'Evangile,autrement dit, une spiritualité active au services des pauvres
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Solidarité-Torture

17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 10:55
Tauriac. Une maison partagée contre la solitude des aînés
La maison partagée, à gauche sur la photo, est située à l'entrée du village à proximité immédiate de la mairie./Photo DDM.
La maison partagée, à gauche sur la photo, est située à l'entrée du village à proximité immédiate de la mairie./Photo DDM.
La maison partagée, à gauche sur la photo, est située à l'entrée du village à proximité immédiate de la mairie./Photo DDM.

La commune de Tauriac héberge désormais une maison partagée qui est en mesure d'accueillir depuis le début du mois de janvier, des personnes âgées autonomes désirant vieillir dans un cadre et un environnement où elles ne seront pas seules.

La maison partagée est un bâtiment organisé en deux unités de quatre chambres de vingt mètres carrés avec toilettes et salle d'eau, regroupées autour d'une grande pièce commune très spacieuse aménagée en salle à manger et salon-télévision avec un espace cuisine.

1000€ par mois

Située au cœur du village, elle offre un cadre agréable, sécurisé, permettant de vivre autrement qu'enfermé dans sa solitude en étant chez soi.

Pour un coût de 1000 € environ par mois tout compris ( nourriture, chauffage, eau, électricité, chambre meublée, blanchissage).

La vie en commun est facilitée par la présence d'une personne accompagnatrice, non à demeure mais qui prend en compte les besoins de chacun et traite les problèmes journaliers qui peuvent se présenter. Venir vivre dans une maison partagée ne doit pas être un choix forcé. Il faut être motivé par une véritable envie de vivre en compagnie d'autres personnes, rencontrant les mêmes problématiques, mais hors du contexte d'un établissement spécialisé. La gestion est confiée à l'association «Âge sans frontière» auprès de laquelle il est possible de trouver tous les renseignements pour une éventuelle inscription, ainsi qu'auprès de la mairie de Tauriac.

Mairie de Tauriac : 05.63.40.55.22. Association «Âge sans frontière» : 05.63.50.36.89 ou www.lamaisonpartagee.fr.pave-solitude[1]

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 09:42

Ouest-France / Pays de la Loire / Les Sables-d'Olonne / A la une des Sables-d'Olonne

« Accompagner ceux qui en ont besoin »
mardi 07 février 2012

Lors de sa réunion annuelle, l'antenne locale du Secours catholique a défini ses priorités pour l'année à venir.

Trois questions à..
.

 

Dominique Hordennau, responsable de l'antenne du Secours catholique du canton des Sables-d'Olonne.

Depuis deux ans, vous menez une enquête sur la pauvreté dans le secteur. Quelles sont DL;vos conclusions ?

Nous cherchions à savoir s'il y avait des besoins auxquels personne ne répondait. Et nous nous sommes aperçus qu'il y avait un vide au niveau de l'accompagnement. Comme nous, d'autres associations apportent de l'aide sur le plan alimentaire, vestimentaire, financier. Mais nous pensons qu'il faut aller au-delà et chercher des solutions pour aider les gens en situation de pauvreté à se remettre debout, à équilibrer leur budget, à ne pas s'effondrer dans la solitude... Nous allons développer l'écoute de ces personnes.

 

Est-ce que leur nombre DL;a augmenté en 2011 ?

 

L'an passé, nous avons aidé 548 foyers (hors vestiaire). C'est moins qu'en 2010, où nous avions vu exploser le nombre de demandeurs. Cependant, nous constatons une augmentation du nombre des familles. Nous sommes également bouleversés par la solitude des jeunes, par la situation de tous ceux qui se retrouvent à la rue, sans qu'ils aient des problèmes de drogue ou d'alcool. Nous menons une réflexion avec l'APSH (Accompagnement personnalisé et de soutien à l'habitat) sur cette situation, et mettons en place une veille sociale pour faire remonter les problèmes.

Est-ce que l'action d'associations comme la vôtre ne contribue pas à masquer la pauvreté aux yeux de la société ?

Nous ne cherchons pas à prendre la place de l'État. Les communes ont besoin de ce que l'on fait. Il y a des actions qui relèvent du bénévolat. L'accompagnement que nous voulons apporter passe par l'aide matérielle, qui reste limitée. C'est en venant demander une aide alimentaire ou financière que les gens entrent en contact avec nous et que nous pouvons ensuite les aider sur un autre plan. Nous préférons les prêts aux dons. Nous agissons dans l'optique de notre foi pour réduire les inégalités. Jésus nous a confié l'humanité, à nous d'agir

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 08:23

La conférence tulliste de Saint-Vincent-de-Paul combat la solitude et l’isolement

 

La Montagne

 

Lu 22 fois

 

De gauche à droite : Danielle Rebeyrotte, Georgette Diedrichs et Marie-Thérèse Léopold.?
Credit : quentin reix

 

Les bénévoles de la conférence tulliste œuvrent en toute discrétion auprès des personnes seules, âgées, ou handicapées et des familles de détenus.

Aimer, partager et servir au quotidien

«Nous 'uvrons dans un esprit de justice et de charité de proximité. » Toujours pleine d'énergie, à 80 ans passés, la présidente de la conférence tulliste de Saint-Vincent-de-Paul, Georgette Diedrichs s'y est engagée, il y a 44 ans, c'est-à-dire, en 1968. « Par notre présence et nos visites, nous apportons une amitié, un soutien, une écoute et une aide matérielle à toute personne en difficulté » insiste-t-elle. « La règle principale dans notre engagement c'est l'humilité. »

La visite qui fait du bien

Engagée dans l'association depuis un an et demi, Danielle Rebeyrotte assure des visites aux personnes âgées, isolées à l'EHPAD de Cornil. « Je vois souvent des gens à qui plus personne ne rend visite. Ils ont été arrachés à leurs maisons, à leurs vies et n'ont plus beaucoup d'espoir. Une fois, à la fin d'une visite, une dame nous a demandés "vous pouvez m'emmener avec vous" ? Ça m'arrive souvent de faire des promesses que je ne peux pas tenir. On voudrait faire plus, mais on ne peut pas. »

Où puise-t-elle la force pour continuer ? « Il faut beaucoup d'amour et d'abnégation pour faire ça. Il faut savoir aussi qu'au niveau humain on reçoit beaucoup plus que ce qu'on donne. Souvent je rentre à la maison de retraite de Cornil pleine d'entrain et j'en ressors très triste ».

Une autre activité très importante de la conférence tulliste de Saint-Vincent-de-Paul concerne l'accueil des familles de détenus à la Maison d'arrêt de Tulle et au Centre de détention d'Uzerche. Depuis quatre ans et demi, Marie-Thérèse Léopold fait partie des « accueillantes » à la maison d'arrêt de Tulle. « On accueille environ 2.000 personnes en moyenne par an, le temps des parloirs, quatre après-midis par semaine. Des familles qui viennent de toute la France et même de l'étranger. On y voit défiler des parents désespérés, des enfants déchirés, des mamans en souffrance… On leur propose un café et notre écoute. La base de notre relation est le respect pour ceux qui souffrent. On ne pose jamais de questions. »

L'aide des bénévoles touche aussi les domaines pratiques. Marie-Thérèse Léopold le confirme : « On reçoit des gens qui ne sont pas très informés. On les oriente, on leur indique les démarches à suivre ».

Des souvenirs forts restent gravés dans la mémoire de la bénévole. Comme les rencontres avec la mère d'un récidiviste qui « fondait physiquement au fur et à mesure des peines successives de son fils ».

Toujours dans le souci de rendre plus humain l'univers carcéral, la conférence fournit des vêtements et des chaussures aux détenus indigents. Les bénévoles et ceux du Secours catholique organisent aussi à Noël la préparation et la distribution de colis pour ces détenus.

Par ailleurs, parmi ses nombreuses activités, une fois par an, début mars, l'association réunit des personnes handicapées pour un après-midi à la salle de l'Auzelou. « L'an dernier nous avions 171 personnes. On leur offre un goûter et des cadeaux. Ils attendent déjà la prochaine réunion avec impatience », explique Georgette Diedrichs.

Quelles sont les ressources matérielles de la conférence tulliste ? « Nous nous réunissons tous les 15 jours à la Maison diocésaine de 17 à 18 h 30. En fin de réunion, on fait une quête. Chacun donne son obole. Chaque année, le 27 septembre pour la fête de Saint-Vincent-de-Paul, à la sortie des messes, nous faisons une quête » détaille la présidente. « On a une petite subvention de 200 € de la mairie que nous reversons pour offrir des vacances aux enfants défavorisés ».

Aujourd'hui, la conférence recherche des bénévoles. « Nous avons besoin de bras nouveaux. Des gens qui prendront la relève » constate Georgette Diedrichs (pour toute information appeler au 05.55.26.13.09. et au 05.55.20.24.27.)

Dragan Pérovic
dragan.perovic@centrefrance.com

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 08:51
Décryptage Par nicolas Desroches - Société.
Remède contre la solitude et réponse aux « petites retraites », les habitats alternatifs à la maison de retraite (colocation, résidence seniors...) se développe un peu de partout en Saône-et-Loire. L’auberge espagnole version seniors en Saône-et-Loire
le 23/01/2012 à 05:00 par Par nicolas Desroches Vu 48 fois

Peur des lendemains solitaires, baisse éventuelle des revenus, désir d’autonomie... une nouvelle génération d’habitats se développent en Saône-et-Loire.

«Nous sommes deux colocataires dans une jolie maison à La Motte-Saint-Jean. Nous recherchons un troisième colocataire.» Une annonce qui ressemble à bien d’autres, si ce n’est que leurs auteurs ont plus de soixante ans.
Une bande d’amis sous un même toit

Amis depuis une quinzaine d’années, Claudine, 64 ans, et Maurice, 73 ans, ont décidé de partager le même toit. Au départ, ils étaient trois avec Bernard, âgé de 71 ans. Un jour, ses ennuis de santé l’ont obligé à partir. « Nous avons donc passé une annonce pour trouver quelqu’un d’autre, racontent les deux retraités. A plusieurs, surtout quand on a une petite pension, la vie est bien plus facile. Vous pouvez habiter dans une maison plus grande, et ça vous coûte moins cher. En plus, ça vous évite d’être seul.» Les deux divorcés ont trouvé leur bonheur dans cette forme d’habitat, encore bien marginale en Saône-et-Loire. «De temps en temps, nous avons dû affronter des remarques, assez blessantes. Plus d’une fois, il a fallu répéter que nous avions chacun nombre chambre, eu que nous ne faisons pas lit commun.» Faute d’avoir trouvé un troisième colocataire, les deux amis ont été contraints de déménager. «Nous avons depuis quitter la Saône-et-Loire pour une colocation en Haute-Savoie, pas très loin de chez nos enfants.»

Un lieu entre domicile et maison de retraite

A Chalon, de l’extérieur, le verger de Saint-Cosme est un immeuble tout ce qu’il y a de plus commun. Même s’il n’y a pas de condition d’âge pour y vivre, tous les appartements sont occupés par des seniors de 72 à 94 ans. «On est vraiment bien ici, avoue Agata, 88 ans, l’une des premières à avoir emménagé en mai dernier. En fait, je suis comme à la maison, les inconvénients en moins. J’ai mon appartement. Je peux faire ma petite vie comme bon me semble. Lorsque je veux de la compagnie, je vais dans les parties communes. »

Dans cette résidence seniors du centre-ville, sur trois étages, chacun dispose de son appartement, meublé ou non, de 22 à plus de 50m². En tout cas, tous sont dotés d’une cuisine équipée et d’une salle de bain adaptée pour les personnes âgées, avec un système d’alarme 24 heures sur 24 en cas de problème, notamment en cas de chute. A u premier étage, les locataires peuvent se retrouvent lors des différentes animations , du chant aux jeux, en passant par des après-midis discussions autour de l’actualité. Chacun peut, s’il le souhaite et sans obligation, profiter des prestations de restaurations, d’aides à la personne... «Nous sommes un lieu de vie entre domicile et maison de retraite, insiste la directrice des vergers de Saint-Cosme. C’est un équilibre recherchée par de nombreux seniors.»

C’est aussi le sentiment du sociologue Serge Guérin, spécialiste des questions liées au vieillissement de la société. Entre les deux logiques privilégiées jusqu’ici, qui sont le maintien à domicile ou bien dans des maisons de retraite hypermédicalisées, «les bonnes solutions intermédiaires ont toutes les chances de se développer dans les années à venir.»

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 07:05

7ème campagne contre la solitude

 

 


Lancée le 12 juin 2011, la 7ème campagne contre la solitude de la Société de Saint-Vincent-de-Paul veut notamment rappeler qu’un enfant sur trois ne part pas en vacances. Les 1000 conférences locales restent mobilisées cet été.

   

Chacun peut être, un jour, touché par la solitude. Surtout l’été. Pour nous rendre tous vigilants, la Société de Saint-Vincent-de-Paul charge ses 17000 bénévoles de soutenir sa campagne anti-solitude. Dans les paroisses ou les établissements scolaires, affiches et tracts ont été distribués.

 

Cette année, l’association enverra en vacances 18 enfants à Quiberon, assurera l’accompagnement de 60 familles près de Dunkerque et proposera encore plusieurs sorties à la journée. La Société de Saint-Vincent-de-Paul invite aussi à mettre en place des actions de proximité. Ainsi, depuis deux ans, des « cafés solitude » rassemblent des personnes isolées.

 

Mais qui est seul aujourd’hui ? Le cliché de la personne âgée a vécu. Aujourd’hui, les jeunes de moins de 25 ans et les femmes entre 35 et 49 ans (qui élèvent seules leurs enfants) souffrent aussi de solitude. La Société de Saint-Vincent-de-Paul voudrait aussi faire taire une autre idée reçue : celle des liens de solidarité forts en milieu rural. Elle en constate malheureusement le délitement. Plus présente en ville qu’à la campagne, elle s’appuie alors sur des mouvements et associations d’Eglise bien implantés localement : Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne (MRJC), Chrétien dans le Monde Rural (CMR)…

 

Une campagne sur fond de Grande cause nationale 2011
Cette année, la campagne contre la solitude s’inscrit dans la dynamique de La Grande cause nationale 2011. Celle-ci a notamment permis de formaliser les liens existants avec d’autres structures. Comme à Limoges, où les deux Secours - catholique et populaire - ont participé ensemble à une conférence.

 

Le 7 juillet prochain, un événement à Paris aura pour objectif de poursuivre la mobilisation contre la solitude et d’interpeller les passants. Une centaine de bénévoles sera disponible pour une « conversation géante » !

 

Source : http://www.eglise.catholique.fr





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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 10:25

Les nouvelles solitudes des jeunes générations

Selon un sondage TNS Sofres pour « La Croix » et la Société de Saint-Vincent-de-Paul, les personnes souffrant le plus de la solitude sont les femmes urbaines actives de 35 à 49 ans


Célibataires, divorcées ou séparées, de plus en plus de jeunes femmes expriment un sentiment de solitude sous lequel couve souvent un mal-être existentiel (P.RAZZO/CIRIC).



Elle a souscrit un forfait téléphonique illimité, s’est ouvert un profil sur Facebook et s’est même inscrite sur le site de rencontres amicales « onvasortir.com ». Adeline, 32 ans, est une jeune femme aux multiples réseaux. Responsable marketing dans une entreprise de communication en région parisienne, elle voit plusieurs de ses collègues en dehors du travail et, le week-end, saute dans le train ou l’avion pour retrouver des amis à Lille, Rennes ou Strasbourg.

Et pourtant, Adeline ose briser un tabou très moderne pour avouer, entre deux sourires : « Oui, la solitude me pèse. 95 % de mes amis sont en couple, ont des enfants. J’ai l’impression de m’être rendue très disponible aux autres. J’aimerais maintenant trouver quelqu’un qui s’occupe de moi. »

Qu’elles soient célibataires, divorcées ou séparées, de plus en plus de jeunes femmes expriment un sentiment de solitude sous lequel couve souvent un mal-être existentiel. C’est l’une des leçons du sondage que La Croix publie aujourd’hui en partenariat avec la Société de Saint-Vincent-de-Paul.

40% des femmes de 35 à 49 ans disent souffrir de la solitude

Si les Français estiment que la solitude touche davantage les personnes âgées, ce ne sont pas ces dernières qui s’en plaignent le plus. 33 % des moins de 25 ans disent souffrir souvent ou de temps en temps de la solitude. Mais c’est chez les femmes de 35 à 49 ans que ce malaise est le plus fort, avec un inquiétant score de près de 40 %. Le profil type de la solitaire est celui d’une habitante d’une grande ville exerçant une activité professionnelle.

Il existe donc un décalage entre l’isolement – qui touche en effet d’avantage les aînés – et un sentiment de solitude que connaît bien le sociologue Jean-Claude Kaufmann. Voilà déjà dix ans, ce chercheur publiait un essai retentissant sur la femme seule (1), qui troublait l’image dominante de la femme moderne et autonome.

Difficile cependant de dresser un portrait lisse de ces femmes seules, entre celles qui choisissent le célibat et celles qui le subissent. Depuis, le développement des modes de « vie en solo » n’a cessé de s’accentuer. Aux États-Unis, où l’on publie tous les ans des études sur le sujet, les derniers chiffres montrent que le phénomène est continu depuis maintenant quarante ans.

Des liens multiples mais faibles

Cette évolution des modes de vie s’est accompagnée d’une transformation de la nature de nos relations interpersonnelles que Jean-Claude Kaufmann résume ainsi : « Dans le passé, les individus étaient rattachés aux autres par un nombre limité de liens forts. Aujourd’hui, ce sont des réseaux de liens multiples mais faibles qui se tissent. » Les nouvelles technologies de la communication ont permis de multiplier presque à l’infini ces liens « fluides, à distance ».

Le sociologue ne fait pas le procès de l’individualisme, mot qui suggère l’idée d’égoïsme et de repli sur soi. Rien de tel, si l’on en croit les bises et autres smiley (sourires) qui s’échangent en permanence sur la Toile ou par SMS.

Chercheur à l’Institut national des études démographiques (Ined), Jean-Louis Pan Ké Shon souligne pour sa part que chaque société produit du mal-être. Autrefois, les appartenances fortes – à une famille, une profession ou un village – provoquaient des « névroses ».

De plus, souligne-t-il, les femmes n’ont pas le monopole des souffrances modernes car si elles se plaignent plus souvent de la solitude, les hommes présentent davantage de comportements addictifs ou suicidaires. Ceci étant dit, Jean-Louis Pan Ké Shon reconnaît que « les personnes vivant seules sont plus souvent sujettes à ces sentiments de mal-être. »

Un sentiment de solitude ressenti le week-end et le soir

À travers ses enquêtes, Jean-Claude Kaufmann a montré que ce sentiment de solitude, le plus souvent, n’est pas constant mais correspond à des moments très précis de la vie, comme les week-ends et le soir. « Dans les ménages, on observe que les petits récits de la journée font partie d’un véritable rituel. Il permet à chacun de soigner ses bobos, de s’appuyer sur l’autre pour raffermir l’estime de soi », détaille le sociologue.

Originaire de Tunisie, Myriam, 37 ans, est avocate dans le Sud-Est. Jusqu’à 32 ans, elle a vécu seule, par choix, se dévouant à sa passion, son travail. « Le plus difficile, admet-elle, c’est de ne pas avoir ce moment du soir où l’on peut échanger des choses parfois banales. Parler d’un souci de travail ou tout simplement du goût d’un café. »

Adeline, dont les parents et les deux sœurs vivent à Toulouse, habite un immeuble où, dit-elle, elle ne connaît personne. Elle, qui aime sortir, évalue à une quarantaine les amis sur lesquels elle peut compter. Enfin parfois. « Le pire, c’est quand on a besoin de partager à la fin de la journée. On téléphone, mais personne n’a le temps de discuter. »

La société aurait tort de prendre à la légère ces nouvelles solitudes

Pour Jean-Claude Kaufmann, les nouveaux modes de relation en réseaux peuvent laisser «d’énormes trous dans le maillage». On l’a vu en 2003 avec les ravages provoqués par la canicule, durant laquelle la majorité des décès ont eu lieu à domicile.

Face à ces situations d’isolement des personnes âgées, le sentiment de solitude des jeunes femmes actives peut paraître bénin. Pourtant, le sociologue estime que la société aurait tort de prendre à la légère ces nouvelles solitudes. Reste à trouver la réponse adaptée à de nouvelles générations qui, souligne-t-il, ne renonceront pas à leur quête d’autonomie.

Après avoir connu un premier compagnon, Myriam a rompu, préférant encore la vie en solo à une vie de couple sur le déclin. Elle a refait sa vie avec un autre homme. Mais, assure-t-elle, ce n’est pas forcément pour toujours. « Dans mon métier, je vois des divorces tous les jours. La vie peut nous offrir de durer ensemble, mais je ne crois pas à l’engagement. »

L’avocate veut rester fidèle à ses seuls sentiments. Serait-ce au prix d’une solitude dont elle accepte le risque. Adeline, pour sa part, n’a qu’un rêve : celui de trouver l’homme avec qui elle pourrait partager une vie qu’elle n’imagine pas de traverser seule.

Bernard GORCE


(1) La Femme Seule et le Prince charmant (Éd. Pocket, 6,50 €). L’auteur vient de publier un nouvel essai : Sex@mour (Éd. Armand Colin, 210 p., 14,90 €).

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 16:17
Missions

En France, les 17 000 bénévoles de la Société de Saint-Vincent-de-Paul structurent leurs actions. La charité ne reste pas sur le bout des lèvres, elle est portée par nos bras.

Travailler en frères : la Conférence

 

Seul, un bénévole de la Société de Saint-Vincent-de-Paul ne peut rien. La solitude tue tout, même les sentiments les plus purs. Les bénévoles d’une même paroisse, d’un même quartier se rassemblent. Ensemble, ils prient, partagent leurs expériences pour mieux évaluer le service le plus juste à apporter aux démunis rencontrés.
Le nom de ce groupe ? La Conférence. Ce vieux mot hérité de notre long passé (nous avons fêté nos 175 ans en 2008) marque notre enracinement profond : aucune épreuve de l’Histoire n’a réussit à nous faire changer de cap: servir nos frères.

Depuis plus de 175 ans, la Société de Saint-Vincent-de-Paul agit avec le même fondement : visiter, accueillir, accompagner.



Visiter


Visiter les personnes chez elles, c’est briser la barrière la plus forte de la solitude : celles des murs de nos maisons et parfois de nos cœurs. C’est également créer une relation avec la personne, qui nous ouvre sa porte. Ce que nous appelons la « charité de proximité ».


Accueillir


Accueillir dans nos permanences pour poursuivre le lien avec la personne. Permettre un déplacement peut être positif pour elle. Elle est invitée à quitter son isolement. Elle sait qu’elle peut trouver chez les bénévoles une écoute, un soutien et du réconfort. Et ce, tout en préservant son intimité.


Accompagner


Accompagner sur le long terme est un devoir pour nous. Nous voulons bâtir une relation pérenne avec les personnes que nous rencontrons dans nos missions. Car c’est sur le long terme que les difficultés rencontrées peuvent s’estomper.

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 08:01

07/01/2011 18:32      Site: www.la-Croix.com lettre d'information

Soulager la solitude, une attention à l'autre


Site: la-Croix.com
 
 
 
Élevée en 2011 au rang de « grande cause nationale », la solitude est prise en compte par de nombreuses associations chrétiennes, comme la Société de Saint-Vincent-de-Paul ou les petits frères des Pauvres


Fête de Noël avec le Secours catholique, le 24 décembre dernier (photo Castro/Ciric).

Cette année, pour Noël, Joël Taragon n’avait rien prévu de spécial. « Une tranche de jambon, quelque chose de simple », prévoyait-il dans un sourire discret. Cet ancien garçon de café, âgé de 64 ans, en fauteuil roulant après une mauvaise chute, est immobilisé depuis trois ans dans son appartement sans ascenseur, au premier étage d’une barre de HLM du sud de Paris. « Je suis prisonnier de mon logement, sauf qu’en prison on me sortirait au moins une fois par jour », regrette ce grand fumeur d’une voix rauque.

En trois ans, Joël, qui a travaillé comme électricien, serveur, puis barman dans des bars proches de la gare du Nord, a perdu progressivement les amis avec qui il aimait sortir après son travail. « Avant, on s’appelait encore au téléphone, on rigolait bien. Maintenant, la plupart sont morts. »

Pupille de la nation, Joël n’a plus de famille depuis la mort de sa mère adoptive. Sa vie est aujourd’hui rythmée par la venue d’une assistante ménagère entre 11 heures et 13 heures, qui le sort du lit où il passe la plus grande partie de son temps.

Le reste de sa journée, Joël est devant la télé. Il a économisé sur son petit revenu de 800 € pour s’acheter un deuxième écran, installé au pied de son lit. Tous les dimanches matin, cet ancien enfant de chœur jusqu’à l’âge de 16 ans assiste à la messe devant sa télévision.

La situation de Joël n’a rien d’exceptionnel. En France, près d’une personne sur dix a moins de trois discussions personnelles par an, rapporte une étude de la Fondation de France réalisée en novembre. Cet isolement, rencontré aussi bien en ville qu’à la campagne, est provoqué par une rupture familiale, la perte de son emploi ou un accident de la vie.

"Il y avait des bénévoles tous les trois mètres"

Souvent, comme pour Joël, plusieurs facteurs viennent se conjuguer. Seule solution pour ces personnes isolées : se faire aider et aller vers les autres par le biais d’association, comme la Société de Saint-Vincent-de-Paul. Pour 2011, grâce aux efforts du collectif « Pas de solitude dans une France fraternelle », dont elle a pris la tête il y a six ans, la solitude a été élevée au rang de « grande cause nationale ».

Parmi les associations du collectif, les petits frères des Pauvres, organisent des visites à domicile de personnes isolées. Romain, qui y est bénévole, passe deux heures chaque semaine avec Joël pour discuter et l’aider pour les nombreuses formalités administratives. À son évocation, Joël sourit soudain : « Lui, c’est plus qu’un copain. »

Plein d’attentions, le volontaire a rapporté plusieurs des objets qui décorent les meubles en formica du petit appartement de Joël. Mais, seul, Romain ne peut pas aider Joël à sortir de chez lui. En 2010, l’ancien barman a pris l’air vingt jours, dont cinq passés à Lourdes grâce aux petits frères des Pauvres.

« C’était le paradis ! J’étais réveillé par les prières. Quand je sortais, j’étais cajolé. Il y avait des bénévoles tous les trois mètres », raconte Joël en montrant avec émotion les photos du brancardier de 14 ans qui venait le chercher tous les matins. « Il m’aidait même à allumer mes cigarettes. » Peut-être repartira-t il l’été prochain ?

Comme Joël, Christine Feminis n’a pas connu ses parents. Cette immigrée italienne aux yeux rieurs est arrivée à Vincennes (Val-de-Marne) à l’âge de 23 ans. Après une vie comme aide-ménagère et nourrice, Christine habite seule dans un petit appartement aux rideaux fleuris, dont elle ne sort plus que pour se rendre dans son petit jardin quand le temps le permet.

"Quand je repars de chez elle, je suis de bonne humeur"

« J’ai perdu mon mari quelques semaines après mon mariage. Et mon enfant est mort peu après sa naissance. Tout ça, ça m’a trop marquée. Depuis, j’ai décidé de me donner aux autres », raconte, émue, avec un petit accent italien, la vieille dame de 96 ans installée derrière sa table couverte d’une nappe fleurie. Fervente croyante, toujours souriante, Christine a « essayé de parler de Dieu » à toutes les personnes qu’elle côtoyait.

Mais depuis quelques mois, la vieille dame ne peut plus descendre seule les deux étages de son immeuble. « Tout ça ne l’empêche pas de rester très jeune d’esprit », affirme Alain Michaud, qui lui rend visite une fois par semaine pour la Société de Saint-Vincent-de-Paul.

« Quand je repars de chez elle, je suis de bonne humeur. Elle m’apporte sa gaieté », témoigne le bénévole en serrant avec chaleur la main de Christine. Ensemble, ils lisent chaque semaine l’Évangile. Christine a appris à son visiteur le Notre Père et le Je vous salue Marie en italien.

En France, les personnes qui souffrent de solitude sont souvent des personnes âgées ou handicapées. Mais, comme le montre un sondage publié dans La Croix en mai dernier, les personnes souffrant le plus de la solitude sont les femmes urbaines actives, comme Sophie (1). À 23 ans, cette jeune maman de deux petites filles de 3 et 6 ans a des amis.

Sa mère et son plus jeune frère habitent comme elle au Pecq, une commune de taille moyenne à quelques kilomètres à l’ouest de Paris. Elle a travaillé comme préparatrice en pharmacie, est inscrite sur le réseau social Facebook. Et pourtant, elle souffre de solitude.

Dans bien des cas, précarité et solitude sont liées

« On peut être entourée et se sentir seule. Je suis seule à m’occuper de mes filles. Je n’ai personne à qui vraiment me confier. Je vois parfois des amis, mais je ne peux pas tout leur dire. La solitude est un sentiment honteux. Si je leur avoue que j’en souffre, j’ai peur qu’on me rejette. »

La jeune mère de famille, séparée depuis quelques années de son compagnon, se rend chaque semaine à l’accueil de jour de la Société de Saint-Vincent-de-Paul du Pecq. Elle y prend parfois quelques vêtements, qui y sont vendus à bas prix, et de la nourriture. Sophie trouve surtout au local de l’association du réconfort et une oreille attentive.

« Les femmes seules sont les plus nombreuses à venir. Souvent, leurs anciens maris ne versent pas de pension. Elles doivent se débrouiller, réussir à travailler tout en élevant leurs enfants. J’ai l’impression que les hommes seuls s’en sortent mieux », témoigne Monique Devos, la bénévole qui coordonne l’action de la branche locale de la Société de Saint-Vincent-de-Paul.

Comme Sophie, qui a arrêté la danse et le piano, il ne reste alors pas beaucoup d’occasions à ces femmes pour rencontrer de nouvelles personnes. « La solitude amplifie les soucis de la vie », témoigne Sophie, qui a eu du mal à faire garder ses filles lors d’une hospitalisation récente.

Dans bien des cas, précarité et solitude sont liées. Pour Sophie, il suffirait de petites attentions, comme dire bonjour aux personnes avec qui on prend le bus tous les jours, pour soulager le mal dont elle souffre. « On pense peut-être plus à l’importance de ces petits gestes après être passé par une période d’isolement », lance-t-elle.

Julien DURIEZ

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 07:52

Site: www.la-Croix.com letrre d'information

 

 

Selon un sondage TNS Sofres pour « La Croix » et la Société de Saint-Vincent-de-Paul, les personnes souffrant le plus de la solitude sont les femmes urbaines actives de 35 à 49 ans


Célibataires, divorcées ou séparées, de plus en plus de jeunes femmes expriment un sentiment de solitude sous lequel couve souvent un mal-être existentiel (P.RAZZO/CIRIC).



Elle a souscrit un forfait téléphonique illimité, s’est ouvert un profil sur Facebook et s’est même inscrite sur le site de rencontres amicales « onvasortir.com ». Adeline, 32 ans, est une jeune femme aux multiples réseaux. Responsable marketing dans une entreprise de communication en région parisienne, elle voit plusieurs de ses collègues en dehors du travail et, le week-end, saute dans le train ou l’avion pour retrouver des amis à Lille, Rennes ou Strasbourg.

Et pourtant, Adeline ose briser un tabou très moderne pour avouer, entre deux sourires : « Oui, la solitude me pèse. 95 % de mes amis sont en couple, ont des enfants. J’ai l’impression de m’être rendue très disponible aux autres. J’aimerais maintenant trouver quelqu’un qui s’occupe de moi. »

Qu’elles soient célibataires, divorcées ou séparées, de plus en plus de jeunes femmes expriment un sentiment de solitude sous lequel couve souvent un mal-être existentiel. C’est l’une des leçons du sondage que La Croix publie aujourd’hui en partenariat avec la Société de Saint-Vincent-de-Paul.

40% des femmes de 35 à 49 ans disent souffrir de la solitude

Si les Français estiment que la solitude touche davantage les personnes âgées, ce ne sont pas ces dernières qui s’en plaignent le plus. 33 % des moins de 25 ans disent souffrir souvent ou de temps en temps de la solitude. Mais c’est chez les femmes de 35 à 49 ans que ce malaise est le plus fort, avec un inquiétant score de près de 40 %. Le profil type de la solitaire est celui d’une habitante d’une grande ville exerçant une activité professionnelle.

Il existe donc un décalage entre l’isolement – qui touche en effet d’avantage les aînés – et un sentiment de solitude que connaît bien le sociologue Jean-Claude Kaufmann. Voilà déjà dix ans, ce chercheur publiait un essai retentissant sur la femme seule (1), qui troublait l’image dominante de la femme moderne et autonome.

Difficile cependant de dresser un portrait lisse de ces femmes seules, entre celles qui choisissent le célibat et celles qui le subissent. Depuis, le développement des modes de « vie en solo » n’a cessé de s’accentuer. Aux États-Unis, où l’on publie tous les ans des études sur le sujet, les derniers chiffres montrent que le phénomène est continu depuis maintenant quarante ans.

Des liens multiples mais faibles

Cette évolution des modes de vie s’est accompagnée d’une transformation de la nature de nos relations interpersonnelles que Jean-Claude Kaufmann résume ainsi : « Dans le passé, les individus étaient rattachés aux autres par un nombre limité de liens forts. Aujourd’hui, ce sont des réseaux de liens multiples mais faibles qui se tissent. » Les nouvelles technologies de la communication ont permis de multiplier presque à l’infini ces liens « fluides, à distance ».

Le sociologue ne fait pas le procès de l’individualisme, mot qui suggère l’idée d’égoïsme et de repli sur soi. Rien de tel, si l’on en croit les bises et autres smiley (sourires) qui s’échangent en permanence sur la Toile ou par SMS.

Chercheur à l’Institut national des études démographiques (Ined), Jean-Louis Pan Ké Shon souligne pour sa part que chaque société produit du mal-être. Autrefois, les appartenances fortes – à une famille, une profession ou un village – provoquaient des « névroses ».

De plus, souligne-t-il, les femmes n’ont pas le monopole des souffrances modernes car si elles se plaignent plus souvent de la solitude, les hommes présentent davantage de comportements addictifs ou suicidaires. Ceci étant dit, Jean-Louis Pan Ké Shon reconnaît que « les personnes vivant seules sont plus souvent sujettes à ces sentiments de mal-être. »

Un sentiment de solitude ressenti le week-end et le soir

À travers ses enquêtes, Jean-Claude Kaufmann a montré que ce sentiment de solitude, le plus souvent, n’est pas constant mais correspond à des moments très précis de la vie, comme les week-ends et le soir. « Dans les ménages, on observe que les petits récits de la journée font partie d’un véritable rituel. Il permet à chacun de soigner ses bobos, de s’appuyer sur l’autre pour raffermir l’estime de soi », détaille le sociologue.

Originaire de Tunisie, Myriam, 37 ans, est avocate dans le Sud-Est. Jusqu’à 32 ans, elle a vécu seule, par choix, se dévouant à sa passion, son travail. « Le plus difficile, admet-elle, c’est de ne pas avoir ce moment du soir où l’on peut échanger des choses parfois banales. Parler d’un souci de travail ou tout simplement du goût d’un café. »

Adeline, dont les parents et les deux sœurs vivent à Toulouse, habite un immeuble où, dit-elle, elle ne connaît personne. Elle, qui aime sortir, évalue à une quarantaine les amis sur lesquels elle peut compter. Enfin parfois. « Le pire, c’est quand on a besoin de partager à la fin de la journée. On téléphone, mais personne n’a le temps de discuter. »

La société aurait tort de prendre à la légère ces nouvelles solitudes

Pour Jean-Claude Kaufmann, les nouveaux modes de relation en réseaux peuvent laisser «d’énormes trous dans le maillage». On l’a vu en 2003 avec les ravages provoqués par la canicule, durant laquelle la majorité des décès ont eu lieu à domicile.

Face à ces situations d’isolement des personnes âgées, le sentiment de solitude des jeunes femmes actives peut paraître bénin. Pourtant, le sociologue estime que la société aurait tort de prendre à la légère ces nouvelles solitudes. Reste à trouver la réponse adaptée à de nouvelles générations qui, souligne-t-il, ne renonceront pas à leur quête d’autonomie.

Après avoir connu un premier compagnon, Myriam a rompu, préférant encore la vie en solo à une vie de couple sur le déclin. Elle a refait sa vie avec un autre homme. Mais, assure-t-elle, ce n’est pas forcément pour toujours. « Dans mon métier, je vois des divorces tous les jours. La vie peut nous offrir de durer ensemble, mais je ne crois pas à l’engagement. »

L’avocate veut rester fidèle à ses seuls sentiments. Serait-ce au prix d’une solitude dont elle accepte le risque. Adeline, pour sa part, n’a qu’un rêve : celui de trouver l’homme avec qui elle pourrait partager une vie qu’elle n’imagine pas de traverser seule.

Bernard GORCE

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 17:23
Grande Cause et petit café...
   

Au fait, c’est quoi une « Grande Cause » ? Quelle taille ?
Depuis quelques jours, la presse s’est fait l’écho de la Grande Cause Nationale accordée par le Premier Ministre à la Société de Saint-Vincent-de-Paul et 26 associations pour combattre la solitude. « Pas de solitude dans une France fraternelle », tel le thème de ralliement.

 

 

 

C’est un beau message. Il mérite d’être amplifié. Partout. Dans la presse, dans nos associations, dans nos communautés. Parce que, nous sommes bien placé pour le savoir, la fraternité, pour nous, c’est un partage qui s’accomplit dans la charité. C’est ce « grand message » qui accompagne, sous-jacent, la « Grande Cause »… Il ne demande qu’à se développer !
Comme vient de le faire une équipe de la paroisse Saint-Jean-François-Régis sur le Lez, dans le Sud Drôme, qui a lancé un « café sympa » pour, deux fois par mois, réunir celles et ceux qui vivent la solitude au quotidien. Et leur donner l’espace d’une rencontre qui, peut-être, permettra de tisser des liens suivis.

 

 

 

Un geste, un regard, un sourire… un petit café sympa… c’est simple, après tout. Un petit geste pour une grande cause. Sommes-nous prêts à multiplier partout ces simples démarches de fraternité ?
Il faut peu, après tout, pour combattre les solitudes. Celles que l’on ne voit pas, qui ne font pas de bruit, et qui s’estompent un peu autour d’un « petit noir ». Sympa.

 

 

 

 

Bruno DARDELET
Carte Blanche de Drôme Hebdo du jeudi 3 février 2011





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