Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Société Saint Vincent de Paul St. Léon Colmar
  • : C'est notre enracinement dans l'Evangile,autrement dit, une spiritualité active au services des pauvres
  • Contact

Profil

  • bernard
  • Animateur socio éducatif à la retraite.
  • Animateur socio éducatif à la retraite.

Recherche

Pages

Catégories

Solidarité-Torture

31 octobre 2014 5 31 /10 /octobre /2014 13:39

Courage

Yves Boulvin

Aujourd'hui, devant les difficultés de la vie,
devant ce moment ou cette relation difficile ou lourde pour moi,
j'écoute intérieurement un mot qui vient du fond de moi : " courage ! "

Alors je me remplis de courage !
et je vais être moi-même un ferment de courage pour les autres,
car toutes les difficultés que je peux vivre
me relie aux autres qui vivent des difficultés analogues,
même s’ils n’en parlent pas.

Je me remplis de courage pour donner du courage aux autres.
Je ne me décourage pas pour ne pas décourager les autres.
Il y a des vases communicants entre nous ;
je le comprends et je me remplis du courage
que Dieu me donne à mon petit niveau
pour bien faire ce que j'ai à faire,
et aussi pour inviter au courage
tous ceux qui sont autour de moi et que je vais rencontrer.

Voilà un mot pour aujourd'hui : « courage ! »,
un mot pour une autre journée : « en avant ! »,
un mot pour autre autre journée : « tout est bien ! »,
un mot pour un autre jour : « vas-y ! »,
et le mot final qui va me donner encore plus de courage :
« je l’ai fait ! »
car je n’oublie jamais de regarder ce que j’ai fait, ce que j'ai réussi..

Partager cet article
Repost0
30 octobre 2014 4 30 /10 /octobre /2014 08:12

Naître

Naître, c'est oser,
C'est prendre le risque,
C'est quitter la terre ferme,
C'est ne pas savoir à l'avance
Ce qu'il y a devant,
C'est accepter l'inconnu,
L'inattendu,
L'imprévu et la rencontre.

Naître, c'est quitter son abri,
C'est essuyer le vent de face
Et porter le soleil sur son dos.
Naître, c'est avoir trop froid
Et trop chaud.
Naître, c'est n'avoir plus d'autre maison
Que le passage..

Jean Debruynne

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 08:54


Désespérance

J'ai voulu m'oublier,
oublier que je vivais,
Ne plus penser que j'existais.
J'ai cru pouvoir m'évader de mon corps,
Mais je ne peux m'enfouir moi-même.

J'ai cherché une terre
remplie d'arbres fruitiers,
Mais je n'ai trouvé qu'un désert aride.
J'aurais voulu que mes yeux me quittent,
Pour voyager vers un monde plus beau,
Mais mes yeux prisonniers de ma mémoire
Furent condamnés à voir la misère.

Alors j'ai étouffé ma conscience,
Mais plus forte que moi
elle revint à la vie.
J'ai voulu changer ma route,
Mais mes pieds m'ont ramené sur mes pas.

Comme je ne trouvais pas le repos,
J'ai voulu m'endormir pour toujours,
Mais lorsque j'ai fermé les yeux
pour chercher la nuit,
Un rayon de soleil m'a rempli de chaleur.
Alors j'ai ouvert les yeux
et j'ai décidé de VIVRE !

Angelo Amatulli

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 07:42

Si tu veux éviter la peur,
donne-toi à l’amour.
Si tu veux éviter l’ignorance,
recherche la sagesse.
Si tu veux éviter la colère,
cultive la patience.
Si tu veux éviter le trouble,
sois humble.
Si tu veux éviter le désir de posséder,
laisse-toi appauvrir.
Si tu veux éviter l’avarice,
sois joyeux.
Si tu veux éviter les préoccupations mauvaises,
cherche la paix intérieure.
Si tu veux éviter l’errance de l’esprit,
aime la méditation.
Si tu veux éviter la dureté du cœur,
découvre la miséricorde

François d'Assise

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 07:26
L'amour est comme le nuage... - Paolo Coelho

Le principal but de la vie, c'est aimer. Le reste est silence.
Nous avons besoin d'aimer.
Même si cela nous mène au pays où les lacs sont faits de larme. ...
Notre seul et vrai choix, c'est de nous livrer au mystère de cette force incontrôlable. ...
parce que la nature est la manifestation de l'Amour de Dieu.
Malgré tout ce que nous faisons, elle nous aime encore.
Aussi, respectons et comprenons ce que la nature nous enseigne.

Nous aimons parce que l'Amour nous libère.
Et nous nous mettons à dire les mots
que nous n'avions même pas le courage de nous murmurer. ...
Nous prenons la décision que nous laissions pour plus tard.
Nous apprenons à dire "non" sans considérer ce mot comme maudit.
Nous apprenons à dire "oui" sans en redouter les conséquences.
Nous oublions tout ce qu'on nous a appris sur l'Amour,
parce que chaque rencontre est différente et porte en elle ses angoisses et ses extases.

Nous chantons plus fort quand la personne aimée est loin
et nous murmurons des poèmes quand elle est près de nous.
Même si elle n'écoute pas ou n'accorde pas d'importance à nos cris et à nos murmures.

Nous ne fermons pas les yeux sur l'Univers pour nous plaindre de le trouver sombre.
Nous gardons les yeux bien ouverts, en sachant que sa lumière
peut nous pousser à faire des choses insensées.
Cela fait partie de l'Amour.

Notre cœur est ouvert à l'Amour et nous l'offrons sans crainte,
parce que nous n'avons plus rien à perdre.
Alors nous découvrons, en rentrant chez nous, que quelqu'un était là à nous attendre,
cherchant la même chose que nous
et souffrant des mêmes angoisses et des mêmes inquiétudes.

Parce que l'Amour est comme l'eau qui se transforme en nuage :
il est haut dans le ciel et voit tout de loin, conscient qu'il devra un jour regagner la terre.
Parce que l'Amour est comme le nuage qui se transforme en pluie :
il est attiré par la terre et fertilise le champ.

Amour n'est qu'un mot, jusqu'au moment où nous décidons
de le laisser nous posséder de toute sa force.
Amour n'est qu'un mot, jusqu'à ce que quelqu'un vienne lui donner un sens.
Ne renonce pas.
En général, c'est la dernière clé du trousseau qui ouvre la porte.

Voir les commentaires

Partager cet article
Repost0
18 octobre 2014 6 18 /10 /octobre /2014 07:34

La confiance

Faire confiance donne des ailes, la méfiance paralyse.
La confiance détruit les préjugés, dynamite les soupçons,
Se rit du qu’en dira-t-on, dissipe malentendus et quiproquos.

Qui fait confiance jamais ne soupçonne,
N’imagine rien qui ne soit fondé sur le réel,
Ne prête jamais à l’autre des intentions qu’il n’a pas,
N’interprète pas de travers,
Ne rumine rien par-derrière,
Ne phosphore pas en l’air.

La confiance n’impose pas ses propres idées,
Ne projette pas ses propres phantasmes,
Ne met jamais d’étiquettes,
Refuse de juger, de trancher, de cataloguer.

Faire confiance a priori dissipe tous les a priori
La confiance se donne d’avance : elle anticipe sur demain.
La confiance est contagieuse : on se laisse contaminer.
Elle provoque l’autre à donner sa confiance à son tour.

La confiance engendre la confiance.
La confiance mutuelle : rien ne dilate autant le cœur.
Donnée l’un à l’autre, elle est source d’une paix
Qui n’est pas de ce monde.
Elle fait grandir le meilleur chez l’autre,
En voyant toujours en lui le plus digne de ... Confiance.

La confiance rend tout possible,
En voyant toujours le possible encore en germe.
Elle ne désespère jamais, elle attend toujours davantage,
Elle provoque toujours le pas suivant.
Elle rend l’obéissance légère,
La vie fraternelle joyeuse, l’épreuve supportable.

Elle est le propre de l’enfant.
L’enfant s’en remet à l’autre, se fie à l’autre, compte sur l’autre.

Désarmante, sa confiance !
Être confiant n’est pas, pour l’enfant, une contrainte;
Faire confiance, c’est simplement être lui-même.

Au-dedans d’une confiance, tout est reçu, accueilli, aimé.
Hors de la confiance, rien ne passe, sinon de travers,
Comme venant du dehors et restant au-dehors.

Là où est atteinte la confiance mutuelle,
Là s’éteint la présence du ciel.
Mais là où l’on est branché sur la confiance,
Là le courant de l’Esprit donne sa puissance.

Là où la confiance s’altère,
Là ne passe plus la lumière.
Mais là où la confiance jamais ne se lasse,
Là l’Esprit toujours passe.

Père Daniel-Ange
"Les feux de l’aube, les vois-tu ?"
Fayard.

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 11:41

Cri de pauvre

La pauvreté en France, un scandale !
Annick Lhuillier

Comment, dans notre pays dit riche et généreux,
pouvons-nous avoir encore autant de personnes démunies ?
Nous sommes pourtant enviés pour notre système social.
Nous avons inventé les « droits de l’homme »…
Pourtant, aucun de nos gouvernants n’a pu résoudre ce problème récurrent,
véritable cancer de notre société.
Cette situation nous déstabilise tous, quelle que soit notre situation,
fort conscients qu’un accident de la vie au mauvais moment
peut nous plonger assez vite dans la spirale de la pauvreté et de l’exclusion.

La France a pourtant été forgée patiemment et courageusement,
au cours des siècles, dans une longue culture judéo-chrétienne
qui prône amour, justice et partage.
En plus, la révolution de 1789 a été initiée
à partir d’un grand désir de justice sociale bien légitime.
La laïcisation, fortement implantée dans notre pays,
a su garder très vivace l’esprit de solidarité et de partage.
Notre système social basé sur la répartition entre tous,
au lieu d'une assurance individuelle assez égoïste,
en est l’exemple caractéristique.
Pensons aussi à tous ces élans de générosité sans pareil qui s’organisent partout
dès qu’une catastrophe humanitaire se produit dans le monde.
Et la devise de la France, « Liberté Egalité Fraternité »,
se trouve inscrite en gros sur les frontons de nos mairies !

Pourtant, plus nous vivons dans l'opulence matérielle,
culturelle, de loisirs, de confort, etc.
plus le nombre d'exclus du système augmente, au point qu’à chaque élection,
on constate une dangereuse montée des partis extrémistes
stigmatisant les contestations, sans apporter de solutions réalistes !
Et ce n’est pas qu’une question de médiatisation hyper sélective
comme cela nous rassure de le penser,
mais c’est une véritable réalité sociale
qui gangrène jour après jour la société française…

Il nous faut d’urgence et par tous les moyens essayer d’enrayer,
jusqu'à ses plus petits rouages,
le mécanisme de ce scandale d’une actualité criante
et assez dangereuse pour l’avenir...
et tenter de comprendre comment aujourd'hui
les faits viennent trop souvent contredire toutes ces idées généreuses
qui ont construit notre pays au fil des siècles.

Chacun peut le faire à son petit niveau local,
avec son entourage de proximité :
il suffit d’un peu plus d’attention et d’écoute bienveillante,
et d’un peu d’imagination au jour le jour, au cas par cas,
pour que chacun (on est 60 millions de « chacuns », n’oublions pas !)
fasse un petit pas vers plus de fraternité…

Partager cet article
Repost0
15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 07:57

Cri de pauvre

Le monde à table
Hervé Bertho


"Aujourd'hui, on n'a plus le droit
d'avoir faim ni d'avoir froid" nous disait Coluche.
La faim est un des plus grands scandales
de notre monde si riche où croissent les milliardaires,
au défi du bon sens.

Un enfant meurt de faim toutes les dix secondes !
850 millions de terriens meurent de faim chaque année,
alors que 557 millions d'obèses
jouent avec la mort pour avoir trop mangé !
Voilà le grand déséquilibre du monde.

La faim n'est plus seulement due
à l'ignorance ou aux incidents climatiques,
mais principalement à la cupidité,
l'incurie et l'indifférence.
Pourtant, si les citoyens, leurs organisations
et leurs gouvernements reconnaissent la faim
comme le principal problème
que doit affronter l'humanité,
nous aurions les moyens d'assurer réellement
et concrètement l'alimentation mondiale.


Le monde est en crise, des réponses sont urgentes.
Ventre affamé n'a pas d'oreille !
On meurt aussi des conséquences :
pensée délirante, ignorance, fanatisme,
guerres, migrations sauvages, terrorisme et autres maux
se nourrissent de la colère
de ceux qui ne se nourrissent pas.
Les gens heureux n'ont pas d'histoires
tandis que les hordes de la pauvreté sont promptes
à se mobiliser autour des délires des espoirs malmenés.

Pourtant, on sait produire, et même produire trop !
Et c'est au détriment des paysans, de là-bas ou d'ici !
Le malheur des uns s'ajoute alors au malheur des autres.
Qui inversera la tendance ?
Le problème de la faim est politique,
son éradication aussi !
Mettons donc le monde à table !
L'alimentation doit être reconnue
comme un REEL droit de l'Homme

Partager cet article
Repost0
13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 08:18

Pour que la paix revienne
Pierre Guilbert

Si tu crois qu'un sourire est plus fort qu'une arme
Si tu crois à la puissance d'une main offerte,
Si tu crois que ce qui rassemble les hommes
est plus important que ce qui les divise,
Si tu crois qu'être différent
est une richesse et non un danger,
Alors la paix viendra.


Si tu sais regarder l'autre avec un brin d'amour,
Si tu sais préférer l'espérance au soupçon,
Si tu estimes que c'est à toi de faire
le premier pas plutôt qu'à l'autre,
Si le regard d'un enfant parvient à désarmer ton cœur,
Si tu peux te réjouir de la joie de ton voisin,
Alors la paix viendra.


Si pour toi l'étranger est un frère qui t'est proposé,
Si tu sais donner gratuitement un peu de temps par amour,
Si tu sait accepter qu'un autre te rende service,
Si tu partages ton pain et que tu saches
y joindre un morceau de ton cœur,
Si tu crois qu'un pardon va plus loin qu'une vengeance,
Alors la paix viendra.


Si tu sais chanter le bonheur des autres
et danser leur allégresse,
Si tu sais accepter la critique et en faire ton profit
sans la renvoyer et te défendre,
Si pour toi l'autre est d'abord un frère,
Alors la paix viendra.


Si la colère est pour toi une faiblesse
et non une preuve de force,
Si tu préfères être lésé que de faire tort à quelqu'un,
Si tu crois que l'amour est la seule force de dissuasion,
Si tu crois que la paix est possible,
Alors la paix viendra.

Partager cet article
Repost0
11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 10:33

Éloge de la fraternité
Mathieu Ricard

La fraternité, selon Jacques Attali, est aujourd'hui la force principale qui entraîne l'avant-garde du monde. Elle est un refus de la solitude, elle valorise la relation à l'autre, invite au mélange, apprend à connaître l'autre, à donner et à accueillir Elle nous montre aussi que, au sein d'un monde interdépendant, chacun a besoin que l'autre réussisse. En revanche, quand chacun ne s'intéresse qu'à son propre sort, presque tout le monde finit par y perdre.

La fraternité, poursuit Attali, est encore dans le plaisir de transmettre, lorsque aucun intérêt personnel n'est en cause. Lorsque des gens trouvent plaisir à meubler la solitude de l'autre, à montrer de la compassion pour la souffrance de l'autre, à donner sans espoir de retour, à adopter des enfants pour le simple plaisir de les voir heureux, à s'occuper de personnes handicapées ou de faibles pour avoir une occasion de se conduire en être humains, sans attendre ni considération ni récompense.

Elle se manifeste alors dans le prodigieux essor des actions caritatives, dans la prolifération d'organisation non gouvernementales pour aider, nourrir, sauver, soigner, réparer, dans la mobilisation qui suit toutes les catastrophes naturelles, dans la volonté croissante de payer de sa personne et dans la mondialisation lorsque celle-ci entraîne, non pas une exploitation économique des pays pauvres par les multinationales, mais par un partage des connaissances, de la technologie, des richesses culturelles et artistiques.

Bien que la plupart des révolutionnaires des XIXe et XXe siècles l'aient considérée comme un concept flou, naïf, tout juste bon pour les chrétiens, les francs-maçons ou les imbéciles, la fraternité survit : elle est aussi là dans les goulags de toutes les Russie, dans les camps de toutes les Allemagne, quand elle devient condition de survie. Elle est encore là en Inde quand le Mahatma Gandhi en fait l'arme de la dignité. ... Elle est enfin là chaque fois que quelqu'un a le courage véritablement révolutionnaire d'énoncer simplement que chacun a intérêt au bonheur de l'autre. Elle s'annonce même quand on la nomme autrement : altruisme ou responsabilité, compassion ou générosité, amour ou tolérance.

En une phrase, comme nous avertissait Martin Luther King :
"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"

Partager cet article
Repost0