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  • : Société Saint Vincent de Paul St. Léon Colmar
  • : C'est notre enracinement dans l'Evangile,autrement dit, une spiritualité active au services des pauvres
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Solidarité-Torture

8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 10:47

Le bonheur

Si tu ne trouves pas le bonheur,
c'est peut-être que tu le cherches ailleurs...
Ailleurs que dans tes souliers.
Ailleurs que dans ton foyer.
Selon toi, les autres sont plus heureux.
Mais, toi, tu ne vis pas chez eux.
Tu oublies que chacun a ses tracas.
Tu n'aimerais sûrement pas mieux leur cas.

Comment peux-tu aimer la vie
si ton coeur est plein d'envie,
si tu ne t'aimes pas,
si tu ne t'acceptes pas ?

Le plus grand obstacle au bonheur, sans doute,
c'est de rêver d'un bonheur trop grand.
Sache cueillir le bonheur au compte-gouttes:
ce sont de toutes petites qui font les océans.

Ne cherche pas le bonheur dans tes souvenirs.
Ne le cherche pas non plus dans l'avenir.
Cherche le bonheur dans le présent.
C'est là et là seulement qu'il t'attend.

Le bonheur, ce n'est pas un objet
que tu peux trouver quelque part hors de toi.
Le bonheur, ce n'est qu'un projet
qui part de toi et se réalise en toi.

Il n'existe pas de marchands de bonheur.
Il n'existe pas de machines à bonheur.
Il existe des gens qui croient au bonheur.
Ce sont ces gens qui font eux-mêmes leur bonheur.

Si, dans ton miroir, ta figure te déplaît,
à quoi te sert de briser ton reflet ?
Ce n'est pas ton miroir qu'il faut casser.
C'est toi qu'il faut changer !

Charles-Eugène PLOURDE, Une lumière sur mes pas, Trois-Rivières, 2003

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6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 08:25

Hier, aujourd'hui et demain
Chaque semaine compte deux jours pour lesquels nous ne devrions pas nous faire de souci, deux jours où il ne nous faudrait connaître ni crainte, ni appréhension.
Le premier jour, c'est hier, qui porte le fardeau de ses soucis, de ses erreurs, de ses fautes, de ses bévues, de ses souffrances et de ses chagrins. Hier nous a échappé à tout jamais. Tout l'or du monde ne pourrait le faire renaître. Nous ne pouvons défaire les actes accomplis, les paroles prononcées. Hier est un jour révolu.
L'autre jour qu'il convient de mettre à l'abri des soucis, c'est demain, plein de grandes promesses, de piètres résultats, de malheurs possibles et de fardeaux. Demain échappe à notre emprise. Le soleil se lèvera inexorablement dans la splendeur ou derrière un voile de nuages. Jusqu'à son lever, nous ne pouvons miser sur rien, puisque demain n'a pas vu le jour.
Il ne nous reste donc qu'aujourd'hui. Tous nous pouvons livrer bataille pendant une petite journée. Nous ne faiblissons et ne chavirons que si le poids d'hier et de demain - ces deux terribles éternités - s'ajoutent aux inquiétudes d'aujourd'hui.
Ce ne sont pas les expériences d'aujourd'hui qui nous désespèrent, c'est l'amertume du remords de la veille et la crainte de demain.
Hier, aujourd'hui et demain
Chaque semaine compte deux jours pour lesquels nous ne devrions pas nous faire de souci, deux jours où il ne nous faudrait connaître ni crainte, ni appréhension.
Le premier jour, c'est hier, qui porte le fardeau de ses soucis, de ses erreurs, de ses fautes, de ses bévues, de ses souffrances et de ses chagrins. Hier nous a échappé à tout jamais. Tout l'or du monde ne pourrait le faire renaître. Nous ne pouvons défaire les actes accomplis, les paroles prononcées. Hier est un jour révolu.
L'autre jour qu'il convient de mettre à l'abri des soucis, c'est demain, plein de grandes promesses, de piètres résultats, de malheurs possibles et de fardeaux. Demain échappe à notre emprise. Le soleil se lèvera inexorablement dans la splendeur ou derrière un voile de nuages. Jusqu'à son lever, nous ne pouvons miser sur rien, puisque demain n'a pas vu le jour.
Il ne nous reste donc qu'aujourd'hui. Tous nous pouvons livrer bataille pendant une petite journée. Nous ne faiblissons et ne chavirons que si le poids d'hier et de demain - ces deux terribles éternités - s'ajoutent aux inquiétudes d'aujourd'hui.
Ce ne sont pas les expériences d'aujourd'hui qui nous désespèrent, c'est l'amertume du remords de la veille et la crainte de demain.
À CHAQUE JOUR SUFFIT SA PEINE !
Anonyme

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 10:56

Le droit d'exister

Sensation de paix.


L'horloge du temps est arrêtée.
Ces secondes, ces minutes qui me fouaillaient pour me précipiter vers mes travaux, mes recherches, sont ce matin sans pouvoir sur moi.
Je goûte l'instant.
Je sens qu'il a plus à m'apprendre que l'accumulation de tous les suivants.
Pourquoi me suis-je si rarement accordé le temps de vivre, le droit de vivre ?
Il me fallait justifier sans cesse mon existence par ma production, par mon rendement, à mes yeux comme a ceux des autres.
Mon existence, en soi, n'avait pas de valeur. Je ne croyais pas exister pour les autres, j'ai fini par ne plus exister pour moi.
Ce matin, j'ai le droit d'exister tout seul, pour moi tout seul.

Je prends le droit d'exister.
Et les êtres et les choses autour de moi commencent à exister d'une existence plus dense.
Eux aussi commencent à avoir le droit d'exister.
Nous sommes un univers d'existences solides, réelles, également importantes et respectables.
C'est comme si le sablier de l'existence se remplissait de minute en minute de la quantité de réalité qui le rend stable.
Ce n'est plus cette sensation de vide qu'il faut remplir d'actes, de mots, d'oeuvres.

Je goûte d'être immobile.
J'existe davantage de ne rien faire, je repose sur ma racine.
Quelle est cette racine ?
Je sens l'existence sourdre en moi sans arrêt, et ce mouvement, quand je l'observe, suffit à m'occuper.
Je lui fais .
Je n'ai plus à intervenir, à me justifier d'exister, il me justifie.

Exister justifie d'exister.
C'est bon d'exister.
Ça ne doit « servir » à rien d'exister.
On n'est pas obligé de servir à quelque chose.
On n'est obligé de servir à rien.
On a le droit d'exister d'abord.
Il me semble que je cherchais sans cesse à justifier mon existence avant d'avoir pris conscience et goût d'exister.
Jusqu'ici, il m'était incroyable que l'on puisse passer du temps sans rien faire et ne pas le sentir perdu !

Le temps n'est pas rempli de ce qu'on y met.
Mon temps se remplit par l'attention que je lui porte...
par le goût que j'en prends parce que je le considère
parce que je me considère
parce que je me suis restitué LE DROIT D'EXISTER.

Louis Evely, Extrait de son journal, octobre 1983

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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 07:09

Les pauvres partagent aussi

Personne n’est trop pauvre pour n’avoir rien à partager.
La fraternité n’est pas une option, c’est une nécessité.
Ensemble, osons le changement de regard sur les plus fragiles.
Abandonnons un regard qui juge et qui humilie
pour un regard qui libère.
Ensemble, osons le changement d’attitude au sein des communautés chrétiennes,
pour que les pauvres y tiennent toute leur place.

Diaconia 2013

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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 07:43

C’est toi qui m’as trouvé

Ce matin, je me suis assis face à un mur de pierres.

Ce n’était pas trop la forme !

Et puis, cela m’a frappé : entre les pierres, de petites plantes réussissent à s’accrocher.

Je me suis dit : c’est comme ça que je t’ai trouvé, Seigneur…

D’ailleurs, c’est plutôt toi qui m’as trouvé, dans les lézardes de ma vie.

Avant, je crois que je n’avais pas besoin de toi.

C’est dans ma galère que tu m’as parlé,

c’est là que ma foi a pris racine,

petite fleur fragile qui s’accroche entre les pierres et qui me sauve.

Allez, accrochez-vous, les copains :

rien n’est jamais foutu, au rendez-vous des cabossés,

la vie est plus forte que tous les murs du monde !

Jojo

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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 08:45

Fraternité

Jacqueline Jégard

Si tu veux voir fleurir
les roses de la fraternité,
sème des graines de bonté,
pose des gestes de solidarité
habille ton regard de tendres pensées,
multiplie les messages de charité
ouvre grande ta porte
aux rejetés aux esseulés,
recueille les miettes d’amitié,
glanées dans ton quartier
e
t cours les partager

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 09:46

Paix sur la terre


Armé de sa plume de bois,
Jamais il ne ferait le poids
Contre le feu des carabines
Crépitant tout près des collines.

Il le savait - depuis le temps ! -
Que même les joyeux enfants
S'en vont sous le coup des mitrailles
Guerre après guerre, et représailles.

Mais, petit poète écolier,
Il s'appliquait, sur son cahier,
A former des mots à la ronde
Pour changer la face du monde.

A trompe-mort il disait jeu
Et à contre-sang, ruisseau bleu ;
Au lieu de haine : bienveillance
A rebrousse-peur, espérance.

Page après page il arrivait
A la dernière et dessinait
Un soleil qui - tu le devines ! -
Souriait tout près des collines.

Marie-Claude Pellerin

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4 janvier 2015 7 04 /01 /janvier /2015 09:34

Cri de pauvre :

Désespérance

Angelo Amatulli


J'ai voulu m'oublier,
oublier que je vivais,
Ne plus penser que j'existais.
J'ai cru pouvoir m'évader de mon corps,
Mais je ne peux m'enfouir moi-même.

J'ai cherché une terre
remplie d'arbres fruitiers,
Mais je n'ai trouvé qu'un désert aride.
J'aurais voulu que mes yeux me quittent,
Pour voyager vers un monde plus beau,
Mais mes yeux prisonniers de ma mémoire
Furent condamnés à voir la misère.

Alors j'ai étouffé ma conscience,
Mais plus forte que moi
elle revint à la vie.
J'ai voulu changer ma route,
Mais mes pieds m'ont ramené sur mes pas.

Comme je ne trouvais pas le repos,
J'ai voulu m'endormir pour toujours,
Mais lorsque j'ai fermé les yeux
pour chercher la nuit,
Un rayon de soleil m'a rempli de chaleur.
Alors j'ai ouvert les yeux
et j'ai décidé de VIVRE !

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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 16:10

L'amour est comme le nuage...
Paolo Coelho
Le principal but de la vie, c'est aimer. Le reste est silence.
Nous avons besoin d'aimer.
Même si cela nous mène au pays où les lacs sont faits de larme. ...
Notre seul et vrai choix, c'est de nous livrer au mystère de cette force incontrôlable. ...
parce que la nature est la manifestation de l'Amour de Dieu.
Malgré tout ce que nous faisons, elle nous aime encore.
Aussi, respectons et comprenons ce que la nature nous enseigne.

Nous aimons parce que l'Amour nous libère.
Et nous nous mettons à dire les mots
que nous n'avions même pas le courage de nous murmurer. ...
Nous prenons la décision que nous laissions pour plus tard.
Nous apprenons à dire "non" sans considérer ce mot comme maudit.
Nous apprenons à dire "oui" sans en redouter les conséquences.
Nous oublions tout ce qu'on nous a appris sur l'Amour,
parce que chaque rencontre est différente et porte en elle ses angoisses et ses extases.

Nous chantons plus fort quand la personne aimée est loin
et nous murmurons des poèmes quand elle est près de nous.
Même si elle n'écoute pas ou n'accorde pas d'importance à nos cris et à nos murmures.

Nous ne fermons pas les yeux sur l'Univers pour nous plaindre de le trouver sombre.
Nous gardons les yeux bien ouverts, en sachant que sa lumière
peut nous pousser à faire des choses insensées.
Cela fait partie de l'Amour.

Notre cœur est ouvert à l'Amour et nous l'offrons sans crainte,
parce que nous n'avons plus rien à perdre.
Alors nous découvrons, en rentrant chez nous, que quelqu'un était là à nous attendre,
cherchant la même chose que nous
et souffrant des mêmes angoisses et des mêmes inquiétudes.

Parce que l'Amour est comme l'eau qui se transforme en nuage :
il est haut dans le ciel et voit tout de loin, conscient qu'il devra un jour regagner la terre.
Parce que l'Amour est comme le nuage qui se transforme en pluie :
il est attiré par la terre et fertilise le champ.

Amour n'est qu'un mot, jusqu'au moment où nous décidons
de le laisser nous posséder de toute sa force.
Amour n'est qu'un mot, jusqu'à ce que quelqu'un vienne lui donner un sens.
Ne renonce pas.
En général, c'est la dernière clé du trousseau qui ouvre la porte

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14 décembre 2014 7 14 /12 /décembre /2014 08:01

Une lampe bien allumée

Anonyme

Quand pour toi tout n'est que noirceur
Quand de ta vie surgis la peur
Quand ta vie est soudain si vide
Que tout autour devient stupide
Quand même tes valeurs tombent
Et que tes plaies se font profondes
Regardes bien au fond de ton âme
Gardes en ta lampe une petite flamme

Quand tous les jours te semblent gris
Quand t'as perdu amours, amis
Quand de l'argent tu es l'esclave
Quand tu te fies aux bavardages
Quand la joie est devenue peine
Quand la souffrance devient la haine
Regardes bien au fond de ton coeur
Gardes allumée une petite lueur

Quand tu n'as plus de quoi payer
Quand t'as rien à faire d'un foyer
Quand même tes yeux n'ont plus de larmes
Quand de ta vie tu vois qu'un drame
Quand tu t'crois au bout du rouleau
Quand les vautours veulent ta peau
Regardes bien au bout du chemin
N'oublies pas de tendre ta main

Ton destin peut-être va changer
Grâce à cette lampe bien allumée..

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